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dimanche 26 novembre 2017

Avis lecture - Toute va ben été de PL Cloutier

PL Cloutier est un créateur qui publie des vidéos sur YouTube. Je l'ai découvert en 2015 via Lysandre Nadeau. Je l'ai elle-même découverte via Les numéricains, un projet porté par Radio Canada.



Ce qui m'a frappé en premier en regardant ses vidéos c'est son accent. Mais une caractéristique superficielle comme celle-ci ne suffit pas à fidéliser quelqu'un. Sur YouTube ou pas. Ce qui compte c'est le reste. Ce qui m'a fait rester c'est sa bonne humeur, ses choix de vidéos et ses vlogues !

>>> YouTube : j'ai assisté à un meet-up avec des abonnés

Depuis ce moment-là, je suis ce qu'il fait. Ce qui m'intéresse, au-delà de mon intérêt personnel, c'est de voir l'évolution d'un des pionniers du YouTube jeu québécois. En 2015, ce qui m'a surpris, c'est de voir que malgré le fait qu'il avait l'air d'avoir déjà mis un pied dans la porte, il n'avait pas tant de gens qui le suivait. Pendant ce temps-là, en France, la deuxième et la troisième génération du YouTube jeu français était déjà en train d'éclore dans le sillage des Norman et compagnie.

Si vous suivez le YouTube jeu, vous savez que rapidement, les gens qui percent ne se contentent pas de publier des vidéos. Certains se lancent dans la comédie, d'autres font du seul-en-scène ou écrivent... des livres.

C'est ce qu'a choisi de faire PL Cloutier cette année. Il s'est lancé dans l'écriture d'un bouquin qui est sorti ce 23 novembre 2017 en France. Sa maison d'édition me l'a envoyé dans le cadre de mon travail. Je l'ai lu et je vous en parle dans cet article.

La premier truc qui a attiré mon attention c'est la couverture très colorée. Ensuite, j'ai pas compris le titre : « Toute va ben été ». Mais le sens est expliqué dès les premières pages. Ça signifie qu'il faut s'accrocher même quand ça va mal parce que ça finira toujours pas s'arranger un jour ou l'autre. Le titre correspond bien à la vie de PL Cloutier, c'est sûrement pour ça qu'il a choisi cette expression !

Avis 
J'ai pris bien du plaisir à lire ce livre de PL Cloutier. Je crois que le gros point fort c'est que c'est pas un livre de YouTubeur. C'est davantage l'oeuvre d'un gars qui a grandi au Québec et qui a dû se battre pour faire sa place dans ce monde. C'est un parcours initiatique en fait. Les seuls obstacles que j'ai rencontrés ce sont les expressions typiquement québécoises qu'il utilise. Il n'y en a pas quarante mais j'ai dû chercher en ligne pour comprendre ce que voulait dire « tout croche » ou « plate », par exemple.

Sur la forme, j'ai apprécié les respirations proposées. Outre les photos, il y a aussi des listes : Quelques amitiés à éviter, 5 types de gars sur Tinder, Dix conseils pour vivre en colocation sans devenir des ennemis ou encore Les signes indéniables que tu vieillis.

À part ça, plusieurs passages ont attiré mon attention.

• Le premier concerne le lycée. Ce qu'il raconte m'a fait penser à tout ce que j'ai pu voir dans les séries américaines. J'ai notamment été interpellé par plusieurs phrases sur le bal de fin d'études :

« Le bal est super important. C'est la dernière chance qu'on a de montrer à tout le monde ce qu'on aurait voulu être tout au long du secondaire, et ce qu'on veut devenir comme adulte. C'est la dernière image qu'on va laisser à nos camarades. Vaut mieux se forcer, parce qu'on ne voudrait pas manquer notre ultime chance d'être plus cool qu'eux ! »

J'ai trouvé ce passage assez fou. Notamment le côté qui consiste à y aller avant tout pour être vu des autres. J'ai jamais fonctionné comme ça donc ça me surprend. Mais c'est aussi l'une des raisons, qui font que PL Cloutier rencontre aujourd'hui du succès sur YouTube. Il avait envie de prouver au monde qu'il existait. Prouver qu'il valait mieux que les moments difficiles qui lui sont arrivés pendant son adolescence. Ça a été son moteur pour percer. Pour percer assez fort et avoir aujourd'hui plus de 200 000 personnes qui suivent ses aventures sur YouTube.

Il n'est pas parti dans la vie avec les meilleures cartes mais il s'est battu avec ses armes. Il raconte notamment la fois où il n'a pas été retenu dans une émission.



PL Cloutier n'a pas changé sa façon d'être. C'est d'ailleurs sa personnalité qui, selon moi, l'a aidé à percer. C'est ce qui faut qu'on se souvient de lui.

D'ailleurs, le Québécois explique que regarder la chaîne du YouTubeur Tyler Oakley l'a encouragé à être lui-même et à ne pas changer.

Cet extrait m'a rappelé une émission de C'est mon choix, sur Chérie 25 dans laquelle un jeune homme rencontre Benoît Dubois, son idole.



Et avant Benoît, il y a eu le pionnier : Steevy Boulay. À combien de personnes Steevy a-t-il donné confiance ? On ne le saura sûrement jamais.

Voilà, comme d'habitude, je veux pas mettre trop d'extraits pour ne vas vous divulgâcher le livre. En tout cas, je l'ai apprécié. PL Cloutier semble s'être vraiment confié dans ce livre. Il n'a pas l'air d'avoir essayé de se donner une bonne image, il s'est présenté tel quel. Ça, c'est bien !

Que vous le suiviez sur YouTube ou pas importe peu, ce livre peut vous intéresser si vous aimez les récits initiatiques avec de multiples rebondissements.

Le lien pour le trouver près de chez vous : CLIQUEZ-ICI !

À voir aussi :
Jeremstar, biographie officielle : mon avis sur son livre
Nabilla est inclassable : mon avis sur son livre

jeudi 23 novembre 2017

Et si les gens qui font des autoportraits avaient raison ?

Source

Je suis au travail, assis à mon bureau. De l'autre côté de la rue se trouve un hôtel. Nos fenêtres donnent directement sur les chambres. Je lève les yeux et j'aperçois une femme, le bras droit tendu, un téléphone intelligent dans la main. Certainement en vacances, elle veut immortaliser son passage dans cet hôtel un peu luxueux mais pas trop. Je suis fasciné par la scène. Mon premier sentiment est de trouver ça ridicule. Mais rapidement je me rappelle que mon gimmick sur YouTube c'est « Faites ce que vous voulez, on s'en fout des autres, profitez à fond ». J'ai mis du temps à trouver la bonne formule pour conclure mes vidéos et elle correspond à un message dans lequel je crois fortement.

Depuis ce jour-là, j'ai réfléchi aux autoportraits numériques qui ont explosé depuis l'arrivée des téléphones intelligents et l'avènement des réseaux sociaux comme Instagram et Snapchat. Dans cet article, je vous propose ma réflexion sur les autoportraits et les raisons pour lesquelles je pense qu'en faire est une excellente idée qui ne devrait pas être moquée ou méprisée.

Une photo est l'action de capturer un instant T. Peu importe de quoi elle est composée : une rue, une plage, la Tour Eiffel, un groupe de personnes, une personne, le soleil qui se lève, se couche, bref, tout ce qui est possible et imaginable de capturer. C'est ça qu'il ne faut jamais oublier, peu importe ce qu'il y a sur la photo. Une fois la photo enregistrée, elle appartient, de fait, au passé. Même s'il elle a été prise il y a moins d'une minute. Et ce qui appartient au passé devient un souvenir.

L'être humain a la chance d'avoir un cerveau plutôt bien fait qui permet de se rappeler de quelques événements. Mais pas de tous. Avec le temps on oublie. Notre mémoire a besoin de faire de la place et petit à petit les souvenirs s'effacent. Les souvenirs qu'il me reste de l'école primaire ne se comptent pas sur les doigts de mes mains, mais presque. J'en ai davantage du collège, et énormément du lycée que j'ai terminé en quatre ans en 2007 ! La raison est très simple : j'ai pris une tonne de photos ! Je les ai toutes mises sur différentes plateformes, encore en ligne aujourd'hui. Il m'arrive régulièrement d'y jeter un oeil, par nostalgie. Ça me rappelle de bons souvenirs, j'ai eu la chance d'avoir une scolarité géniale en termes de rencontres (et catastrophique du côté des cours mais ça ne m'a jamais intéressé).

À l'époque, on n'avait pas de téléphones intelligents. J'ai eu la chance d'avoir une webcam portable que j'emmenais souvent au lycée pour prendre des photos. J'ai donc immortalisé pas mal de moments. Sur le coup, je ne pensais pas au futur, je le faisais parce que ça m'amusait. En vieillissant, je suis on ne peut plus content de l'avoir fait. Ce sont des souvenirs en or.

À ce moment de l'article, j'ose espérer que vous voyez où je veux en venir. Que les photos soient prises par quelqu'un ou soi-même importe peu. Ce qui compte c'est le moment où elles ont été prises, le contexte, ce qu'il y a dessus et SURTOUT SURTOUT SURTOUT : ce que ça représente pour vous. Pour vous et pour personne d'autre.

Ensuite, que vous partagiez la photo sur Instagram ou pas, on s'en fout. Ce qui compte c'est que VOUS aimiez la photo, autoportrait ou non. Alors voilà, si j'avais un seul truc à vous conseiller c'est de faire plein de photos. Des autoportraits, des photos de vos potes, de vos ami-e-s, de votre famille, ce seront autant de souvenirs gravés pour très longtemps !

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dimanche 19 novembre 2017

YouTube : faire un vlogue avec une GoPro Hero Session, les plus et les moins



Un vlogue de voyage est une vidéo qui documente des moments choisis d'un séjour. Ce style de vidéo existait déjà depuis l'apparition des caméras grand public. L'arrivée d'internet et de YouTube, par la suite, a simplement changé l'audience pour passer de la famille à toutes les personnes qui disposent d'un accès à internet.

Pour faire un vlogue, il suffit de suivre les conseils d'Orelsan : « T'as juste besoin d'un truc qui filme ». Simple, basique.

Par exemple, il y a de fortes chances que ayez un téléphone portable intelligent. Ça peut faire l'affaire pour tourner un premier vlogue. Mais si vous préférez garder votre téléphone pour d'autres usages, la GoPro peut être une bonne alternative.

Il y a deux possibilités :
• soit vous avez déjà une GoPro (peu importe le modèle) et c'est très bien
• soit vous voulez en acheter une, spécifiquement pour faire des vlogues

Si vous êtes dans le second cas, je vous invite à acheter une GoPro qui ne coûte pas le prix d'un Canon G7x qui est le meilleur rapport qualité prix pour faire des vlogues. En quelques secondes, j'ai vu des prix qui vont de 400 à 600 euros. C'est cher mais l'appareil vaut largement son prix. Ce n'est pas le sujet, mais quand vous aurez fait plusieurs vlogues et que vous pensez à faire d'autres c'est vraiment l'appareil que je vous conseille d'acheter !

Vous pouvez avoir un aperçu de ce qu'il vaut dans l'un des mes vlogues à Londres.



Mais revenons à notre sujet : faire un vlogue de voyage avec une GoPro. Donc, moi ce que je vous conseille, c'est la GoPro que j'ai utilisée dans mon dernier vlogue à Hambourg. Vous pouvez la trouver à 170 euros. Ça fait un excellent cadeau d'anniversaire (comme pour moi) ou de Noël, si vous célébrez cette fête.

Après avoir fait un vlogue avec une GoPro Hero Session, je vous propose les points positifs et les poins négatifs que j'ai pu constater.

Les + :

• la GoProHero Session est SUPER facile à transporter. Elle est minuscule, légère et robuste. Vous pouvez la balancer au fond de votre sac ou de votre poche sans crainte.

La GoPro Hero Session fait littéralement la taille d'une balle de golf


• très facile d'utilisation. Pas besoin d'avoir des connaissances techniques en vidéo. Vous appuyez sur le bouton enregistrer et c'est parti.

• facile à tenir dans sa main sans avoir peur de la faire tomber.

• elle est étanche, vous pouvez l'utiliser sous la pluie, sous la douche, dans votre baignoire.

• vous pouvez la synchroniser avec l'application pour prendre des photos ou des vidéos à distance.


Les - :

• pour votre premier vlogue, vous risquez de vouloir trop filmer. Si vous faites ça, votre batterie risque de ne pas tenir toute la journée (c'est le cas de la plupart des appareils pour info)

• si vous n'utilisez pas l'application qui vous donne un aperçu, vous ne saurez jamais exactement ce que vous filmez. C'est notamment ce qui m'est arrivé pour mon vlogue à Hambourg. Je n'avais pas pensé à ça. Cela dit, c'est le résultat d'une erreur de ma part, je ne me suis pas assez préparé. L'astuce c'est de filmer avec sa GoPro de temps en temps. Ainsi, vous saurez ce qui apparaît dans votre objectif quand vous pointez votre appareil sur quelque chose. Toutefois, il me semble important de préciser que c'est du bon sens. Mon conseil c'est de vous faire confiance, tout simplement.

• il n'y a pas d'écran rétractable pour les moments où vous vous filmez en face caméra. C'est à dire que si vous voulez vloguer en marchant, vous ne saurez pas, par exemple, s'il y a trop d'air au-dessus de votre tête. Oui, vous pouvez utiliser l'application pour vérifier mais c'est pénible de devoir la sortir à chaque fois pour vérifier. Par ailleurs, ça fait diminuer la batterie encore plus rapidement. Cela dit, encore une fois, avec la pratique vous saurez cadrer parfaitement sans avoir besoin de retour image !

• pas de stabilisation automatique de l'appareil. C'est peut-être le plus gros défaut pour moi. Après, vous n'êtes pas obligé de vloguer en marchant.

Conclusion
Vous l'aurez compris, les points positifs l'emportent largement sur les poins négatifs. La GoPro Hero Session est la caméra qu'il vous faut si vous voulez vous lancer dans les vlogues sur YouTube. Extrêmement facile à prendre en main, pas chère et peu encombrante : elle a tout pour vous plaire !

Voici un super exemple de vlogue à faire avec un GoPro Hero Session :


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mardi 7 novembre 2017

Avis Nintendo Switch - Thimbleweed Park

Je reviendrai une autre fois sur mon achat récent de la Nintendo Switch. D'abord, je vais vous parler du premier jeu que j'ai terminé sur la nouvelle console de Nintendo : Thimbleweed Park.



Pourquoi j'ai acheté Thimbleweed Park ?
Je cherchais un jeu avec une histoire. Retiré du monde du jeu vidéo depuis longtemps, je ne suis pas du tout à jour sur les meilleures franchises ou les jeux qui ont la cote. Du coup, j'ai activé le filtre « aventure » dans le Nintendo eshop et j'ai lu les descriptions. Rapidement, j'ai été attiré par Thimbleweed Park mais j'ai mis un jour à me décider. Les graphismes d'époque m'ont grave rebuté. Genre des pixels. Des gros pixels. Finalement, j'ai craqué parce que 20 euros c'est pas si cher !

Avant-propos
Une fois le jeu fini, j'ai lu les critiques des sites spécialisés et j'ai retrouvé la même chose un peu partout. Tous les articles font référence aux créateurs qui rendent hommage aux années 80 et à Monkey Island. En bon casu (comprendre : joueur qui n'a pas trop de références), je vous propose donc dans cet article un avis de quelqu'un qui joue pour la première fois à ce genre de jeu. Donc ouais, cet avis est plus pour le grand public que pour les spécialistes !

De quoi ça parle ?
« Bienvenue à Thimbleweed Park ! Population : 80 pelés. Un hôtel hanté, un cirque à l’abandon, une fabrique d’oreillers incendiée, un cadavre en train de pixelliser sous un pont, des toilettes qui fonctionnent avec des tubes à vide... Il est peu probable que vous ayez déjà visité une ville comme celle-ci. Cinq individus que tout semble opposer ont été attirés dans cette ville quasi déserte. Ils l’ignorent encore, mais ils sont tous profondément liés. Et quelqu’un les surveille... »
(source)

Mon avis sur Thimbleweed Park
Vous l'avez compris, je n'avais jamais joué à un jeu de la sorte auparavant. En démarrant, je voulais me prouver que je pouvais y arriver. Eh bah j'ai balbutié dès la première action qui a suivi le tutoriel. Il faut prendre la photo d'un cadavre et j'ai putain de galéré pendant vingt minutes ! Ce qu'il faut savoir c'est que dans les jeux, la difficulté est graduelle donc là c'était l'action la plus facile à faire. Je me suis dit : « Bah mec, tu vas être dans la merde. » Cependant, c'est tellement bien pensé que rapidement j'ai compris la mécanique de ce jeu dit de « point and click ». Je me suis même surpris à résoudre des énigmes. Et je peux vous dire que quand vous y arrivez c'est un sentiment très agréable.

En gros, l'idée d'un jeu comme ça, c'est que tous les objets sont susceptibles d'avoir une importance. Ça je le savais pour le coup. Donc, je ramasse tout ce qui bouge mais parfois je savais pas à quoi ça allait me servir. Et là, surprise, 20 minutes plus tard, un objet incongru permet de faire progresser l'intrigue.

Alors attention hein, je n'ai pas tout réussi tout seul. Ça reste une vraie mécanique à comprendre. Des fois il m'est arrivé d'être bloqué. Heureusement, les développeurs ont pensé à tout et surtout aux casus, comme moi. Déjà, il y a un mode casu pour les néophytes. Ensuite, il y a une ligne téléphonique d'urgence qu'on peut utiliser à tout moment (sauf dans la dernière étape du jeu). L'un des personnages a toujours un téléphone portable qui s'avère très pratique en cas d'impasse. Un coup de fil au 4468 et un robot vous file un indice. D'ailleurs, l'aide est particulièrement bien dosée.

En gros, prenons un exemple qui n'a rien à voir avec le jeu : aller d'un point A à un point B à Paris. Vous ne savez pas quoi faire. Dans un premier temps le robot va vous dire : « Prenez un ticket de métro. » Là, vous avez le choix entre prendre cet indice et continuer votre route en essayant de vous débrouiller. Sinon, vous pouvez encore demander de l'aide au robot et là il vous dira : « Prenez la ligne 2 du métro. » Et ainsi de suite. Ce qui est drôle dans Thimbleweed Park c'est que la ligne d'urgence n'est jamais super précise mais elle donne des indices hyper évidents. Genre, si tu cherches du papier toilette, elle va pas dire que le papier toilette est posé sur la cuvette des toilettes, elle va dire : « Peut-être que tu trouveras ce que tu cherches là où tu fais tes besoins. » Enfin, une fois que l'aide est distillée ça raccroche automatiquement en disant « Merci et au revoir. » de façon un peu sèche.

À part le côté technique, j'ai aimé l'histoire et les cinq personnages jouables différents. Ça apporte de la richesse à l'intrigue. J'ai particulièrement apprécié Ransome le clown que j'ai trouvé touchant. J'ai aussi queaphé le personnage de Delores qui veut devenir programmatrice de jeux et pas reprendre la fabrique d'oreillers de la famille. Elle s'obstine et finalement ses compétences vont se révéler cruciales pour l'histoire.

L'annonce de travail pour laquelle postule Delores


L'autre point fort de Thimbleweed Park c'est l'humour. Enfin, en tout cas, les blagues que j'ai réussi à comprendre. Oui, car j'ai lu qu'il y avait beaucoup de références disséminées dans le jeu mais je suis persuadé d'avoir manqué la plupart. Par contre, j'admets avoir rigolé en lisant l'annonce, qui ne donne pas du tout envie, pour rejoindre une entreprise qui fait des jeux vidéo.

Mais ce qui m'a le plus fait rire ce sont les bibliothèques. Elles n'apportent rien à l'intrigue mais quand on passe le curseur sur les livres on découvre des titres absurdes.


Et alors que je regardais méthodiquement tous les titres, ce message est apparu et m'a fait éclater de rire : 


Un autre passage que j'ai trouvé stylé c'est quand on discute avec la gérante d'un magasin de tubes. Et à un moment elle demande si on a une idée de nom pour sa boutique. Là, il faut choisir parmi plusieurs propositions. J'ai choisi YouTubes et j'ai poursuivi mon chemin. Plus tard dans le jeu, je suis repassé et là, TA DA, le nom est apparu sur la devanture ! C'est propre, non ?




Conclusion
J'ai pris du plaisir à progresser dans Thimbleweed Park tout en étant un casu. Ça, c'est une belle prouesse pour un jeu qui s'adresse, à la base, clairement à des initié-e-s. S'il fallait donner une note, je donnerais un 9/10. Le point qui manque ce sont les graphismes. Même si on s'y habitue, flemme de se servir de l'excuse de l'hommage pour sortir un jeu qui, graphiquement, semble tout droit sorti du passé. En tout cas, Thimbleweed Park vaut largement ses 19,99 euros. Ah et j'ai mis une dizaine d'heures à le terminer !

Le générique de fin


mercredi 1 novembre 2017

Avis cinéma - The Human Centipede

La première fois que j'ai entendu parler de The Human Centipede c'est dans South Park. L'épisode qui évoque ce film est sorti en 2011. Depuis, je me suis dit que ça devait être bien dégueulasse. Ensuite, j'ai entendu ici et là qu'en effet, il était horrible. Je crois même avoir entendu que c'était le pire film d'horreur de tous les temps. Clairement, n'étant pas un amateur du genre, ça ne m'a pas donné envie de regarder. Et puis en ce soir d'octobre 2017 j'ai vu qu'il était sur Netflix alors j'ai sauté le pas.


De quoi ça parle ?
Un vieux chirurgien allemand a un rêve : créer une créature avec trois humains. Après avoir chassé un premier cobaye il a la chance de voir deux jeunes touristes américaines en détresse débarquer chez lui. Une fois qu'elles sont droguées, il ne lui reste plus qu'à « coudre ».

Avis
J'étais persuadé que c'était un film culte. En fait pas du tout. Je dirais pas que c'est navet mais on n'est pas loin. On retrouve tous les codes clichés des mauvais films d'horreur. Je pense notamment aux jeunes femmes qui prennent TOUTES les PUTAINS de MAUVAISES DÉCISIONS ! Le genre de décision où tu te dis : « Mais pourquoi tu fais ça en fait, tu veux mourir ? ».


Cependant, l'acteur qui joue le chirurgien est bon, il a une bonne gueule de cinglé sadique. À part ça, oui, c'est vrai que de voir trois humains liés par l'anus et par la bouche ça peut dégoûter mais ça va. Il n'y a rien de fou. C'est tellement improbable que ça ne fait pas peur en fait. Alors qu'un type fêlé qui veut tuer tout le monde avec une tronçonneuse parce qu'il veut se venger sur sa vie de merde, c'est grave plus crédible.

En bref : ne perdez pas votre temps avec ce film. Si vous voulez de l'horreur ou du gore, privilégiez la saga Saw plutôt !

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