mardi 7 novembre 2017

Avis Nintendo Switch - Thimbleweed Park

Je reviendrai une autre fois sur mon achat récent de la Nintendo Switch. D'abord, je vais vous parler du premier jeu que j'ai terminé sur la nouvelle console de Nintendo : Thimbleweed Park.



Pourquoi j'ai acheté Thimbleweed Park ?
Je cherchais un jeu avec une histoire. Retiré du monde du jeu vidéo depuis longtemps, je ne suis pas du tout à jour sur les meilleures franchises ou les jeux qui ont la cote. Du coup, j'ai activé le filtre « aventure » dans le Nintendo eshop et j'ai lu les descriptions. Rapidement, j'ai été attiré par Thimbleweed Park mais j'ai mis un jour à me décider. Les graphismes d'époque m'ont grave rebuté. Genre des pixels. Des gros pixels. Finalement, j'ai craqué parce que 20 euros c'est pas si cher !

Avant-propos
Une fois le jeu fini, j'ai lu les critiques des sites spécialisés et j'ai retrouvé la même chose un peu partout. Tous les articles font référence aux créateurs qui rendent hommage aux années 80 et à Monkey Island. En bon casu (comprendre : joueur qui n'a pas trop de références), je vous propose donc dans cet article un avis de quelqu'un qui joue pour la première fois à ce genre de jeu. Donc ouais, cet avis est plus pour le grand public que pour les spécialistes !

De quoi ça parle ?
« Bienvenue à Thimbleweed Park ! Population : 80 pelés. Un hôtel hanté, un cirque à l’abandon, une fabrique d’oreillers incendiée, un cadavre en train de pixelliser sous un pont, des toilettes qui fonctionnent avec des tubes à vide... Il est peu probable que vous ayez déjà visité une ville comme celle-ci. Cinq individus que tout semble opposer ont été attirés dans cette ville quasi déserte. Ils l’ignorent encore, mais ils sont tous profondément liés. Et quelqu’un les surveille... »
(source)

Mon avis sur Thimbleweed Park
Vous l'avez compris, je n'avais jamais joué à un jeu de la sorte auparavant. En démarrant, je voulais me prouver que je pouvais y arriver. Eh bah j'ai balbutié dès la première action qui a suivi le tutoriel. Il faut prendre la photo d'un cadavre et j'ai putain de galéré pendant vingt minutes ! Ce qu'il faut savoir c'est que dans les jeux, la difficulté est graduelle donc là c'était l'action la plus facile à faire. Je me suis dit : « Bah mec, tu vas être dans la merde. » Cependant, c'est tellement bien pensé que rapidement j'ai compris la mécanique de ce jeu dit de « point and click ». Je me suis même surpris à résoudre des énigmes. Et je peux vous dire que quand vous y arrivez c'est un sentiment très agréable.

En gros, l'idée d'un jeu comme ça, c'est que tous les objets sont susceptibles d'avoir une importance. Ça je le savais pour le coup. Donc, je ramasse tout ce qui bouge mais parfois je savais pas à quoi ça allait me servir. Et là, surprise, 20 minutes plus tard, un objet incongru permet de faire progresser l'intrigue.

Alors attention hein, je n'ai pas tout réussi tout seul. Ça reste une vraie mécanique à comprendre. Des fois il m'est arrivé d'être bloqué. Heureusement, les développeurs ont pensé à tout et surtout aux casus, comme moi. Déjà, il y a un mode casu pour les néophytes. Ensuite, il y a une ligne téléphonique d'urgence qu'on peut utiliser à tout moment (sauf dans la dernière étape du jeu). L'un des personnages a toujours un téléphone portable qui s'avère très pratique en cas d'impasse. Un coup de fil au 4468 et un robot vous file un indice. D'ailleurs, l'aide est particulièrement bien dosée.

En gros, prenons un exemple qui n'a rien à voir avec le jeu : aller d'un point A à un point B à Paris. Vous ne savez pas quoi faire. Dans un premier temps le robot va vous dire : « Prenez un ticket de métro. » Là, vous avez le choix entre prendre cet indice et continuer votre route en essayant de vous débrouiller. Sinon, vous pouvez encore demander de l'aide au robot et là il vous dira : « Prenez la ligne 2 du métro. » Et ainsi de suite. Ce qui est drôle dans Thimbleweed Park c'est que la ligne d'urgence n'est jamais super précise mais elle donne des indices hyper évidents. Genre, si tu cherches du papier toilette, elle va pas dire que le papier toilette est posé sur la cuvette des toilettes, elle va dire : « Peut-être que tu trouveras ce que tu cherches là où tu fais tes besoins. » Enfin, une fois que l'aide est distillée ça raccroche automatiquement en disant « Merci et au revoir. » de façon un peu sèche.

À part le côté technique, j'ai aimé l'histoire et les cinq personnages jouables différents. Ça apporte de la richesse à l'intrigue. J'ai particulièrement apprécié Ransome le clown que j'ai trouvé touchant. J'ai aussi queaphé le personnage de Delores qui veut devenir programmatrice de jeux et pas reprendre la fabrique d'oreillers de la famille. Elle s'obstine et finalement ses compétences vont se révéler cruciales pour l'histoire.

L'annonce de travail pour laquelle postule Delores


L'autre point fort de Thimbleweed Park c'est l'humour. Enfin, en tout cas, les blagues que j'ai réussi à comprendre. Oui, car j'ai lu qu'il y avait beaucoup de références disséminées dans le jeu mais je suis persuadé d'avoir manqué la plupart. Par contre, j'admets avoir rigolé en lisant l'annonce, qui ne donne pas du tout envie, pour rejoindre une entreprise qui fait des jeux vidéo.

Mais ce qui m'a le plus fait rire ce sont les bibliothèques. Elles n'apportent rien à l'intrigue mais quand on passe le curseur sur les livres on découvre des titres absurdes.


Et alors que je regardais méthodiquement tous les titres, ce message est apparu et m'a fait éclater de rire : 


Un autre passage que j'ai trouvé stylé c'est quand on discute avec la gérante d'un magasin de tubes. Et à un moment elle demande si on a une idée de nom pour sa boutique. Là, il faut choisir parmi plusieurs propositions. J'ai choisi YouTubes et j'ai poursuivi mon chemin. Plus tard dans le jeu, je suis repassé et là, TA DA, le nom est apparu sur la devanture ! C'est propre, non ?




Conclusion
J'ai pris du plaisir à progresser dans Thimbleweed Park tout en étant un casu. Ça, c'est une belle prouesse pour un jeu qui s'adresse, à la base, clairement à des initié-e-s. S'il fallait donner une note, je donnerais un 9/10. Le point qui manque ce sont les graphismes. Même si on s'y habitue, flemme de se servir de l'excuse de l'hommage pour sortir un jeu qui, graphiquement, semble tout droit sorti du passé. En tout cas, Thimbleweed Park vaut largement ses 19,99 euros. Ah et j'ai mis une dizaine d'heures à le terminer !

Le générique de fin


0 commentaires:

Enregistrer un commentaire