RETROUVER UNE PROF

J'ai voulu retrouver une professeure d'anglais qui a marqué ma scolarité.

Et si tu devenais végétarien ?

Découvrez l'infographie sur le vegétarisme en France et une vidéo sur le végétarisme à Paris

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

mercredi 27 septembre 2017

Avis animé : Death Note (Netflix)

Death Note faisait partie des animés dont je connaissais le nom sans jamais avoir pris le temps de regarder. Comme Naruto, par exemple. Récemment sur Twitter, j'ai vu plusieurs personnes parler de Death Note. En fait, ils parlaient de l'adaptation avec des humains par Netflix.


Je cherchais une série à regarder avec un critère très précis : des épisodes qui ne durent pas 1 heure. Je n'en peux plus des épisodes qui durent trop longtemps. J'aime bien enchaîner deux épisodes. Le problème quand ils durent 1 heure c'est que l'heure avance etc'est compliqué. Oui, car je tiens à mon sommeil !

Je me suis donc lancé dans Death Note. Tout ce que je savais c'est qu'il s'agissait d'un cahier qui permettait de tuer des gens. Et bah, c'est un bon résumé.


De quoi ça parle ? 
Light Yagami est un élève brillant et solitaire. Un jour, il tombe sur un Death Note dans la cour de son lycée. Il décide de s'en servir pour tuer des criminels et rendre le monde meilleur. Il va trouver sur sa route L, un redoutable enquêteur qui a déjà fait ses preuves. À partir de là, on assiste à un duel de cerveau entre les deux jeunes hommes.



Mon avis 
Je ne m'attendais à rien et j'ai été soufflé ! C'est super bien fait et le suspense est présent dans TOUS LES ÉPISODES ! C'est fascinant de voir comment les deux protagonistes principaux font bouillir leur cerveau pour l'emporter. Ils essaient toujours d'avoir 2 coups d'avance l'un sur l'autre. Des fois, pour mon simple cerveau de mortel ça allait même trop vite tellement les raisonnements de Light sont complexes. Mais c'est aussi ça que j'ai aimé. C'est que leur façon de penser rend humble et devient un spectacle duquel je me suis délecté ! Pour tout vous dire, j'ai regardé les 36 épisodes en... 3 fois. Ouais, j'ai enchaîné car je n'arrivais pas à m'arrêter tellement j'ai été pris dans l'histoire !

Je n'ai pas envie de vous divulgâcher mais la fin m'a déçu. Cependant, c'est mieux comme ça, plus responsable, aussi.

C'est pour qui ? 
Pour les gens qui aiment les enquêtes policières avec un méchant aussi fort que le gentil. Par ailleurs, c'est mieux si vous êtes habitués aux animés car ça peut surprendre quand on en regarde un pour la première fois. Comme une telenovela, par exemple. C'est un style à part entière !


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lundi 25 septembre 2017

12 pensées que j'ai quand je joue à Clash Royale

J'ai commencé à jouer à Clash Royale en juin. Je n'ai pas arrêté un seul jour depuis. Au début, je pensais que c'était un simple jeu. En fait, ce n'est pas si facile que ça. Ça ressemble plus à une partie d'échecs avec des graphismes améliorés.


Voici 12 pensées que j'ai quand je joue à Clash Royale.

L'application est disponible sur Google Play et l'App Store.

Quand l'adversaire a la même tactique que moi et refuse de lancer la première attaque



Quand la personne en face lance deux attaques simultanées sur deux tours différentes


*c'est une très mauvaise stratégie qui se retournera systématiquement contre vous si votre adversaire sait jour

Quand je vois apparaître dans le jeu un perso que je n'ai jamais vu avant et du coup je sais pas comment défendre dessus



Quand je vois arriver un monstre de pierre avec plus de 4 000 points de vie



Quand je perds alors que j'ai explosé une tour de l'adversaire dès le début de la rencontre super facilement



Quand je fais une partie où j'ai pris toutes les bonnes décisions au bon moment



Quand mon ennemi défend parfaitement contre toutes mes attaques



Moi quand je commence la partie en voulant faire un match nul. Du coup je défends sans jamais attaquer.



Quand j'envoie un squelette géant mais qu'une tour de l'enfer apparaît sur le côté



Quand je termine le partie en envoyant une roquette



Quand j'ouvre un coffre en or mais qu'il n'y a aucune carte qui m'intéresse



Quand je me retrouve face à quelqu'un qui a 3 niveaux de plus que moi



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mercredi 13 septembre 2017

Fort Boyard 2017 (France 2) : quelle équipe a gagné le plus d'argent ?

Dans Fort Boyard, l'objectif principal est de récolter de l'argent pour une association. Alors oui, en chemin les participant-e-s s'amusent, rigolent, se font peur et tentent de dépasser leurs limites. Mais le but ultime est bel et bien de récolter des fonds pour aider d'autres personnes. C'est d'ailleurs souvent cela qui peut aider des célébrités à faire des trucs qu'ils ne feraient pas en temps normal. Ils ne le font pas pour eux mais pour des personnes qui en ont besoin. C'est aussi ça qui est chouette dans Fort Boyard.

À la fin de l'émission, lorsque la grille est baissée et les boyards déposés sur la balance, les candidats découvrent l'argent gagné. Et à chaque fois ils se demandent si c'est beaucoup. Ce à quoi Olivier Minne, l'animateur, répond toujours par l'affirmative. Et si pour les premiers enregistrements il n'a aucun moyen de comparaison, lors du dernier, il doit avoir une idée de ce qui est bien ou pas, par rapport aux résultats précédents.

Cela dit, même si des équipes récoltent peu d'argent, il ne peut pas leur dire : « Alors là vous avez fait de la merde. ». Ça ne correspond pas à l'esprit de l'émission.

Pour cette saison 2017, j'ai voulu jeter un coup d'oeil aux sommes récoltées par les différentes équipes qui sont parties à l'assaut du Fort Boyard. Je vous ai résumé le tout dans une infographie.



Comme vous pouvez le voir, c'est l'équipe de Cyril Féraud qui est seule en tête avec un montant qui dépasse les 20 000 euros. Tout en bas du classement on retrouve l'équipe de Laurent Ournac avec 7 440 euros.

Sur cette saison 2017 de Fort Boyard, le gain moyen est de 13 891 euros.

Toutes les données ont été récoltées sur ce formidable site.

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lundi 11 septembre 2017

National Moutarde Crit 2017 (pignon fixe) : mon compte-rendu

Le National Moutarde Crit c'était L'OBJECTIF de ma première saison de pignon fixe. J'en avais entendu que du bien. J'attendais donc cette course avec impatience. Quand je m'entraînais, je pensais à cet objectif. Le rendez-vous était fixé au 9 septembre 2017 à Dijon.



Avec ma copine, on a pris un hôtel situé dans la même zone industrielle que l'endroit où la course avait lieu. En voiture, on était un 3 minutes. Pas mal pour éviter de paniquer et de prendre du retard.
On arrive vers 9h45, le temps de monter le pignon fixe et la reconnaissance est déjà lancée. J'en profite pour découvrir ce circuit. Il y a pas mal de nouveautés pour moi. L'épingle à 90° notamment. Et à part une double épingle, le circuit n'est pas trop technique.



10h48 et 30 secondes, c'est à mon tour de m'élancer pour mon contre-la-montre d'un seul tour. Je ne fais rien de fou, je ne prends pas de risque mais je me donne quand même. À la fin du tour, je suis explosé, complètement cramé. Je ne me suis pas assez échauffé avant.

Par chance, j'ai réussi à éviter la pluie qui s'est déclenchée peu de temps après mon passage. J'apprendrai plus tard qu'elle a causé une dizaine de chute.



Retour à l'hôtel pour se reposer avant les poules de qualifications. Je suis dans la 1ère qui commence à 15h. Tout en haut de la liste, je vois des noms qui font peur. Des mecs qui vont vite, très vite, très très vite. Ça fait accélérer mon coeur. Mais bon, maintenant que je suis là, ça ne sert à rien de renoncer.

On est partis pour 5 tours. Là, mon objectif est de ne pas me faire attraper par les premiers. Je me mets vite dans le rouge. Beaucoup trop vite d'ailleurs. La pression, le fait que ce soit les premiers vrais tours à fond sur le circuit (le matin je n'ai fait qu'un seul vrai tour), je ne sais pas mais je me suis cramé la gueule. Pendant la course, j'ai baissé les yeux vers mon Garmin et j'ai vu que j'étais à 97 % de ma fréquence cardiaque maximale !!! 97 PUTAIN DE % !


Quand je m'entraîne, je tourne autour de 87 %. Et quand j'accélère vers la fin, j'évite de dépasser les 93 %. Bref, j'ai vu flou. Mais je ne pouvais pas relâcher car je ne voulais pas me faire rattraper par les premiers. À partir du quatrième tour, j'ai commencé à ne plus être super lucide. Mais heureusement, j'ai réussi à ne pas me faire prendre par la tête de course. Un tour de plus et j'étais cuit ! J'étais franchement super content. D'autant plus que pendant la course j'ai roulé derrière un gars pendant 2/3 tours et j'ai senti que j'étais un peu plus fort. Dans l'avant-dernier tournant avant la ligne d'arrivée j'entends quelqu'un me dire : « Double-le ! ». Je me suis exécuté dans la seconde et j'ai accéléré pour la passer dans la ligne droite d'arrivée. Épuisé, j'avais peur qu'il me repasse peu de temps après mais en fait il était encore plus à bout de souffle. J'ai donc continué à relancer pour pas qu'il me dépasse. Je me retournais et je voyais qu'il n'étais plus juste derrière moi. Au final, j'ai vu sur les résultats que j'ai réussi à le mettre à 10 secondes !



Sans surprise, je me retrouve donc en finale B. Il faut préciser que c'est une super idée de faire une finale B, une finale A et une super finale.


Là, j'ai décidé de changer de tactique. J'ai donc essayé de ne pas passer les 93 % de ma FCM. Car vu qu'on était partis pour 18 tours, je me serai tué trop rapidement. C'est donc ce que j'ai fait. Et infâme car je suis allé aussi vite que pour les qualifs. En gros, j'ai simplement mieux géré mon effort pour un résultat similaire (à 0,4 km/h près). Je me suis retrouvé avec plusieurs gars. On se dépassait à tour de rôle. Je n'oserai pas dire qu'à notre niveau c'était des relais. Mais on se tirait la bourre. C'était chouette car il n'y a rien de pire que de rouler seul. Mais au bout d'un moment, la moto (qui est située devant le premier de la course) se rapproche. Et mine de rien ça fou une sacrée pression cette moto. Par fierté, je me suis vraiment battu jusqu'au bout pour ne pas me faire rattraper. Je relançais, j'accélérais fort dans les lignes droites, bref, j'ai tenté de sauver ma peau. Mais bon, à un moment donné quand on n'a pas les jambes, on n'a pas les jambes. En tout cas, j'ai fait 8 tours et j'étais assez content. Si le premier qui était SUUUUUUUPER loin devant les autres n'avaient pas été aussi forts j'aurais probablement tenu un peu plus longtemps. Mais eh, c'est déjà pas mal pour moi. Je termine 42 / 48 de la finale B.



Pour moi le National Moutarde Crit était une belle découverte. C'est vraiment la course que j'ai préféré faire. C'était hyper bien organisé, carré et le tracé était génial. J'aime bien les circuits atypiques mais au bout d'un moment c'est bien d'avoir un vrai circuit.



Le seul bémol ce serait pour les filles. Elles passent littéralement toute la journée à attendre. TOUTE. LA. JOURNÉE. Je sais que l'organisation fait déjà beaucoup d'efforts mais j'avoue que je trouve ça bof. Et comme critiquer sans proposer de solution c'est chiant ma proposition serait de faire courir les filles l'après-midi pour déterminer leur place sur la grille de départ !

Voilà, ma saison de pignon fixe est terminée et c'était sympa à faire !

lundi 4 septembre 2017

14 illustrateurs à suivre sur Instagram

Je n'ai pas à me plaindre de ma vie. Au contraire. Je fais et j'ai fait plein de trucs différents. Par contre, y a un domaine qui m'a toujours attiré : le dessin. À un moment donné de ma vie, j'étais à fond dans les mangas. J'étais à fond sur Nana et j'achetais les nouveaux numéros, chez le vendeur de mangas d'Angers, dès qu'ils sortaient. Et le coup de crayon de ce manga avait ce truc qui me faisait dire : « J'aimerais bien essayer de faire ça aussi. » J'ai recopié le visage de Nana mais en fin de compte, je n'ai jamais vraiment réussi. Ce n'était pas une frustration mais c'est simplement que je n'étais pas fait pour cela, c'est pas grave.



Cela dit, mon attirance pour les dessins n'a jamais disparu. Ces dernières années, Instagram est devenue la plateforme de référence pour permettre à des illustrateurs de se faire un nom. Sans m'en rendre compte, je me suis mis à en suivre plusieurs dont le travail me parle.

Dans cet article, je vous propose des comptes qui valent le détour.

D'ailleurs, sachez que si vous voulez un dessin, vous pouvez leur passer une commande. Si la personne n'est pas encore très connue, les prix peuvent tourner entre 100 et 200 euros. C'est plutôt abordable pour un dessin unique ! Je vous encourage vivement à le faire car la plupart vivent de ça (ou essaient en tout cas).

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Ben Boothman n'est pas encore très connu. Son travail m'a attiré car il est original. Il joue beaucoup sur les formes géométriques. Ça lui donne un style à part que j'aime beaucoup !

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Ben Armson est un jeune illustrateur pas très connu et ça se voit qu'il est encore en train de façonner son style. Mais ce qu'il montre est déjà prometteur !


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The Mr Gordo est un gars à qui j'ai commandé les illustrations de mon livre écrit en 2014 et qui n'est jamais sorti. À l'époque, j'ai adoré son style sale et qui sent la bière. Voici plusieurs dessins qu'il a fait pour moi.



Freak City est un gars avec qui j'ai eu des connaissances en commun en 2008. À l'époque, il se contentait de faire des dessins pour des groupes de hardcore. Il était réputé dans la scène mais n'avait pas encore percé. Aujourd'hui, c'est une toute autre histoire, il a explosé et je n'aurais probablement plus le moyen de me payer un de ses dessins !


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Adam Ellis a un talent énorme. Son style est très propre. Il est plus dans le comics. Domaine où le texte est aussi important que les dessins. C'est à mon avis l'un des meilleurs dans son domaine.


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Antonio Pàramo se définit lui-même comme un illustrateur qui est spécialisé dans les dessins liés à la positivité liée à son corps. C'est assez rare pour être souligné. Je n'aime pas son style plus que cela mais la démarche est propre !

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Est-il encore utile de présenter Joan Cornellà ? Il fait des dessins où il n'y a aucune limite. Aucune. Et c'est pour ça que je l'aime bien. Dans cette vidéo, je vous a présenté son expo à Paris.




Safely Endangered fait dans la simplicité au niveau des traits. Cependant, il essaie de faire des histoires amusantes qui font souvent mouche !


Je ne peux pas dire que Stray Curls soit mon illustratrice préférée. Elle n'est pas super forte en texte ou alors c'est que ça ne me parle pas. Toutefois, elle a sa place dans cet article !



Lemon Sandwich a un style très très minimaliste. Il mise tous sur les textes et il est plutôt bon ! Il m'a déjà arraché plusieurs rires.




Planet Prudence n'a pas un style qui me parle plus que ça mais elle est drôle !





J'adore le style de Viakavish ! Et en plus d'avoir un style propre, les textes sont très drôles ! 10/10 !


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Je cherchais des illustrateurs à ajouter à cette liste et je suis tombé sur Eatmypaint et ce dessin ! J'ai riiii !

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Et on termine cette liste de recommandations avec War and Peas. Les dessins sont très simples mais les textes sont très efficaces ! J'aime !


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Vous connaissez d'autres illustratrices/illustrateurs qui valent le détour, venez m'en parler sur Twitter : @EricRatiarison

À lire aussi :

Rachel Ryle au sommet du Instagram jeu

samedi 2 septembre 2017

Secret Story 11 (TF1) : les meilleurs tweets de la soirée

La télé-réalité, c'est plus marrant quand on a Twitter sous les yeux. Après avoir commencé un LT sur mon compte Twitter, j'ai vite arrêté la fatigue s'emparant de moi mais certains téléspectateurs ont été très drôles, voici les meilleurs tweets qui ont été publiés pendant le premier soir de Secret Story 11.

















Et ça, ce sont mes quelques tweets !



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Avis lecture - Eleanor & Park de Rainbow Rowell

Parti pour acheter un autre livre, j'ai vu Eleanor & Park dans la vitrine des Guetteurs de vent. La couverture m'a tout de suite attiré, j'ai lu la 4e de couverture et je l'ai acheté.


De quoi ça parle ? 

1986. Lorsque Eleanor, nouvelle au lycée, trop rousse, trop ronde, s'installe à côté de lui dans le bus scolaire, Park, garçon solitaire et secret, l'ignore poliment. Pourtant, peu à peu, les deux lycéens se rapprochent, liés par leur amour des comics et des Smiths. Et qu'importe si tout le monde au lycée harcèle Eleanor et si sa vie chez elle est un véritable enfer : Park est prêt à tout pour la sortir de là.


Avis

Je savais exactement à quoi m'attendre en entamant la lecture de Eleanor & Park. Ce style d'histoire est mon genre préféré. Donc c'est sans surprise que j'ai dévoré ce roman. Des fois j'avais même l'impression qu'il avait été écrit seulement pour moi. Avec des références qui m'étaient clairement destinés. En vrai, y a tous les clichés des comédies romantiques pour ados. Tous. Cela dit, le fait que ça se passe dans les années 80 ajoute un charme que l'avènement des téléphones intelligents a tué à tout jamais. À l'époque, entrer en communication avec la personne qui fait battre votre coeur était compliqué. Il fallait appeler, en espérant ne pas tomber sur les parents ou alors se déplacer physiquement et frapper à la porte et demander : «Est-ce que -machine- est là ? » C'était différent. Plus compliqué, aussi, mais ça ne manquait pas d'un certain charme. Aujourd'hui, on peut entrer en contact avec n'importe qui en un claquement de doigt.

C'est aussi cela qui m'a plu dans Eleanor & Park. Au début, pour être ensemble, les deux protagonistes de l'histoire n'ont que peu de temps pour se rapprocher : le trajet du bus du matin et du soir. Entre, ils doivent se contenter d'utiliser leur imagination. Ils ne peuvent pas faire un tour sur Instagram pour observer les traits de la personne qu'ils apprécient. Ça rend les retrouvailles plus fortes car plus attendues.

Ce qui rapproche aussi Eleanor et Park, ce sont les objets de culture qu'ils partagent. Park prête des comics à Eleanor. Il lui fait aussi des compilations sur des cassettes. C'est peut-être une pensée de personne née au XXe siècle, mais je trouve ça plus joli. C'est vrai, une liste de lecture Spotify c'est plus facile à faire mais c'est plus froid, plus facile à faire, aussi.

Outre le côté désuet qui me plaît beaucoup, ce livre est aussi une forme de voyage initiatique pour Eleanor. C'est une jeune fille perdue qui n'a aucune confiance en elle. Son foyer est en lambeaux, elle subit la vie et n'a pas grand chose pour être heureuse, contrairement à Park. À son contact, elle va apprendre à trouver une raison de vivre. Une raison pour se lever le matin et pour aller à l'école. Et c'est ça qui est beau dans ce roman. Elle est hantée par des démons que Park a du mal à comprendre. Et l'alternance des points de vue permet de savoir ce qui se passe dans la tête d'Eleanor. Savoir pourquoi elle est si triste et dans sa bulle.

À qui s'adresse se livre ?

Ce livre ne s'en cache pas, il est fait pour être lu par des adolescentes mal dans leur peau. Des adolescentes qui n'ont jamais vraiment connu l'amour et qui ont du mal à accepter leur corps en pleine mutation. Et cette oeuvre de Rainbow Rowell remplit parfaitement son devoir. Après avoir lu Eleanor & Park, j'imagine qu'une adolescente se sent pousser des ailes, se dit qu'elle aussi elle peut trouver son Park. Et ça, c'est bien. C'est un livre positif qui donne de l'espoir et mérite d'être lu.

Infos pratiques 

384 pages, 16,90 €.
Pour consulter une librairie qui le vend par chez vous, rendez-vous sur Place des libraires.


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