RETROUVER UNE PROF

J'ai voulu retrouver une professeure d'anglais qui a marqué ma scolarité.

Et si tu devenais végétarien ?

Découvrez l'infographie sur le vegétarisme en France et une vidéo sur le végétarisme à Paris

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

dimanche 23 avril 2017

Do More Race 2017 - Critérium de pignon fixe sur piste de karting

Ce 22 avril 2017 avait lieu la seconde édition de la Do More Race à Rouen. J'y suis allé avec Gaëlle. Voici ce que j'ai fait et quelques observations.



Dimanche matin, direction Rouen pour participer à ma deuxième course de pignon fixe de l'année (et de ma vie). Comparé à celle de Lyon, l'appréhension a disparu. On arrive sur le parking, juste derrière une partie de l'équipe Fixie Warehouse. Il est 12h30, les gens préparent leur vélo, discutent et mangent avant le début de la course. 13h, le comptoir pour retirer son dossard est ouvert. On reçoit un sac et un chouette t-shirt de la course. C'est une très bonne idée et ça fait un bon souvenir unique pour toutes les personnes qui ont participé. Bravo Kebi Courses ! Petit à petit, tout le monde arrive dans la piste de Normandie Karting et à partir de 13h30, on peut s'entraîner. Il n'y aura que 30 minutes pour découvrir la piste, enfin moins car il faut, logiquement, libérer le circuit pour laisser tout le monde s'entraîner. Après seulement quelques tours, je trouve ça mieux que la course de Lyon. Déjà, le revêtement est propre. Il n'est pas granuleux et donc plus rassurant.

14h. C'est parti pour la première série. Je suis dans le deuxième. Tant mieux, ça ne me fait pas beaucoup de temps à attendre. Nous sommes cinq. Mes objectifs sont 1/ de faire un bon départ 2/ faire une course dont je peux être fier. Le départ commence de façon étrange car l'un des concurrents tombe. La fille qui était devant moi l'évite parfaitement et je la suis. Mais je ne peux toujours pas lancer ma course car je n'arrive pas à enclencher mon pied droit. J'ai fait une erreur stupide : j'ai mis des nouvelles chaussures pour la course. Du coup, je n'ai aucun repère. Le gars tombé me repasse devant, je suis dernier. Au bout de plusieurs dizaines de mètres j'arrive enfin à clipser ma pédale et je peux entrer dans ma course. Je pars bon dernier. Je me donne à fond et au bout de 2 tours j'arrive à passer devant la fille. Par contre, je n'arriverais pas à rattraper celui qui était devant moi, à la troisième place. Je termine donc 4ème sur 5 de ma série. Content de mes tournants, frustré par le fait d'avoir raté l'enclenchement de mon pied droit.

Moi, quand je galère à enclencher


La particularité de la Do More Race c'est qu'il y a 2 courses minimum par personne. Je passe donc dans le tableau des repêchages. Hasard du logiciel de l'organisation, je me retrouve dans une série de... 2 personnes. J'ai vu courir le gars dans sa série et je me disais qu'il y avait moyen de faire une belle bataille. Bah, pas du tout. Déjà, il est parti en trackstand et il fait un super départ. Ensuite, j'ai encore mis mille ans à mettre mon pied droit dans la cale. Et ce qui m'a frustré c'est que le retard que j'ai pris au démarrage n'a pas bougé de toute la course. Donc, ouais y'avait moyen de faire quelque chose. Ça m'a agacé. Étant donné qu'on n'était que deux. Nous étions tous les deux qualifiés automatiquement pour le tour d'après !

Avant ma troisième course, je suis allé faire un tour dehors pour m'entraîner à enclencher mon pied droit parce que cette histoire m'a contrarié. J'ai pas réussi. Même à l'arrêt je galérais. J'ai opté pour un changement de stratégie. Partir avec le pied droit enclenché car j'arrive plus facilement à mettre le pied gauche.

Je m'aligne sur la ligne avec 3 autres gars. Cette fois-ci, grâce à mon astuce, j'enclenche vite, l'un des concurrents galère plus que moi, je me retrouve troisième. J'arrive à tenir la position pendant un tour mais après il va me doubler. D'ailleurs, je tiens à signaler le fait qu'il m'a doublé proprement alors qu'il avait plusieurs occasions de le faire salement. Je me retrouve dernier mais je ne lâche pas et finalement, sans être dans la roue du troisième, je n'étais pas si loin, donc ça m'allait pour une dernière course.

J'ai bien observé comment roulaient les plus forts. Les trajectoires je savais que ça comptait mais ce n'est pas tout. En réfléchissant bien à mes courses, je me suis rendu compte qu'il y a plusieurs endroits où je ralentissais où les autres ne ralentissaient pas. Donc, même en prenant les bonnes trajectoires, si je vais moins vite ça ne peut pas fonctionner. Je ne sais pas trop d'où vient ce besoin de freiner pour rien, le parcours est fait pour être fluide. Un blocage dans ma tête, sûrement.

J'en ai fini avec ces courses, plutôt marrantes à faire. Maintenant, il est temps de continuer la préparation pour les autres critériums plus traditionnels ou l'agilité aura moins d'importance mais la force et l'endurance prédomineront. Je suis content d'avoir fait ces 2 courses et de découvrir l'ambiance de ces critériums.

Merci Kebi Courses pour l'organisation et surtout Gaëlle de m'avoir supporté !

Prochaine course : la Fixed 42 à Berlin. Et là, ça va être une autre histoire.

Retrouvez tous les articles sur ma préparation en suivant ce LIEN.

lundi 17 avril 2017

Mon premier critérium de pignon fixe ! (VIDÉO)

Voilà, c'est fait, j'ai fait mon premier critérium de pignon fixe. Laissez-moi vous raconter comme ça s'est passé et ce que j'ai appris.



Lyon, 15 avril 2017. Direction le parc de la tête d'or (plus beau parc de France ?) pour rejoindre le vélodrome où se tient la course organisée par Roulez Jeunesse. J'arrive vers 12h10, je récupère mon dossard et j'attends ma copine, venue à pieds de l'hôtel Ibis Part-Dieu. L'ambiance est détendue. Une fois ma copine arrivée, je pars faire ma découverte du circuit. Honnêtement, je suis très stressé. Je suis conscient de mon niveau et le fait que ça soit ma première course n'aide pas. J'y vais doucement. Je me fais doubler par toutes les personnes sur la piste. J'essaie de me concentrer, de comprendre les meilleures trajectoires, d'observer ce que font les autres. Je retourne m'asseoir pour me détendre. C'est pendant cette période que Julia Fouquet de la Team Fixie Warehouse va venir aux nouvelles. Je lui dis que j'ai peur et elle me rassure. Être rassuré par la futur gagnante de la catégorie femmes ça m'a fait du bien, ça m'a détendu. Je retourne m'entraîner un peu avant la fermeture des essais libres et là je suis mieux. Je me suis plus dans le coup. Je mange des frites et 14h sonne, la compétition commence. Je suis dans la série 5.

J'ai fait connaissance avec un type, dont c'est aussi le premier critérium de pignon fixe et il passe dans la série 3. Malheureusement, il prend un mauvais départ, il m'expliquera après que son short s'est coincé dans sa selle. Il a pris du retard. Il a paniqué et quelques mètres plus tard, il a fait un gros soleil. Et comme c'est un bon gars, il a pris ça avec le sourire et il a tout de même terminé la course !

Maintenant, c'est à moi de passer et pour voir ma course en entier, ça se passe dans la vidéo ci-dessous.



Je suis content de ma course, notamment le troisième tour. Cela dit, je pense que mon ratio était un poil trop petit. Et c'est peut-être pour ça que je me fais distancer si rapidement. Ah et aussi la technique. J'ai observé les plus forts sur les autres courses et ils avaient de belles courbes. J'ai essayé de regarder des vidéos sur la toile, quelques jours avant la course aussi, mais rien ne vaut l'expérience.

Je ne me formalise pas trop car c'était ma première course, cela dit, j'ai prévu de faire mieux dès le 22 avril à Rouen pour la Do More Race.

Sur l'événement en lui-même, c'était chouette. J'ai pu parler avec Vera Cycling, la sympathique équipe de Pédaleur, dont j'ai déjà parlé sur ma chaîne YouTube et encore une fois, Antho de la Team Fixie Warehouse m'a donné de précieux conseils.

Le parcours était sympa, l'organisation bien foutue, le lieu propre, merci à toutes les personnes qui ont participé à l'organisation, j'espère bien revenir l'année prochaine !

lundi 3 avril 2017

[Compte-Rendu] AlleyCross x Team Random (Clamart)

Photo : U Nicolas photographie


Dimanche 2 avril 2017. C'est le jour choisi par la Team Random pour organiser son second événement. Annoncé depuis plusieurs semaines je me suis inscrit sans trop savoir pourquoi. Je n'ai pas de vélo adapté à un bois, je n'ai jamais fait de cyclocross et voilà quoi. Ah si en fait, si je me suis inscrit c'est que je trouvais le défi sympa même si je me disais que j'allais en chier. Je ne me suis pas trompé.

Quelques instants avant le départ
Dimanche 2 avril 2017, le rendez-vous est fixé à 10h à l'entrée du bois de Clamart. J'arrive à 10h. Mais si je me suis réchauffé en y allant, je me suis vite refroidi. Le départ étant prévu à 11h. Vers 10h30, je reprends mon vélo pour faire un tour dans Clamart. Les dénivelés positifs m'aideront à me réchauffer un tout petit peu. 11h. C'est l'heure du départ. Je ne ressens pas de tension particulière car mon seul objectif c'est de terminer. Une fois les coureurs lancés, la première difficulté s'offre à moi. Une montée pavée assez raide. J'essaie même pas de la monter à vélo, je pousse mon monovitesse en donnant tout ce que j'ai. Rapidement, je me retrouve dans les dernières places mais je ne panique pas.


Je roule tranquillement et je découvre la particularité du CX. Le terrain est escarpé, y'a des racines d'arbres, ça tourne parfois de façon sèche, y'a des montées courtes et intenses, bref, c'est sportif. En direction du premier CP (là où on récupère le manifeste) je suis distancé. Je vois plus personne au loin que je peux suivre. Par chance, je découvre que Raffy de Fixie Warehouse se retrouve derrière moi. Finalement, on va se retrouver à faire toute l'Alleycross ensemble. On part sans jeter un coup d'oeil au manifeste qui nous est donné. On suit un type qu'on aperçoit au loin. Mais à un moment donné on va le perdre et peu de temps après on va se perdre ! C'est à ce moment là que Raffy décide d'entrer les coordonnées du point de contrôle le plus proche. À partir de là, tout va s'enchaîner de façon plus simple.

Photo : Eiko Zinjir


La plupart des points de contrôle étaient faciles d'accès. Le seul qui m'a bien fait galérer et celui situé en haut d'un escalier avec des marches super hautes. Bien entendu, il fallait porter son vélo pour arriver au sommet et faire valider son manifeste. Ce passage était vraiment difficile ! Juste après être redescendu, je remonte sur mon vélo et termine la descente dessus. J'ai pris un peu trop de vitesse, mes freins sont très mal réglés, ça tournait, j'ai vu flou. À plusieurs reprises je me suis vu rentrer dans un arbre, je ne contrôlais plus du tout ma trajectoire mais avec un peu de chance, je m'en suis sorti sans rien.

Après, 1h25, nous sommes enfin arrivés au finish où une bière et un plat vegan m'attendait. L'organisation était super, je pense que c'était pas trop difficile quand on avait un bon vélo adapté. Ce qui est sûr c'est que je ne le referai pas avec un vélo avec des pneus de 23mm. Ma seule hantise était de crever. J'ai eu beaaaaaucoup de chance que ça ne m'arrive pas.

Au final, je termine 28ème sur...33 !

Merci la Team Random pour cet événement !

La trace Strava de la course.




A lire aussi :