RETROUVER UNE PROF

J'ai voulu retrouver une professeure d'anglais qui a marqué ma scolarité.

Et si tu devenais végétarien ?

Découvrez l'infographie sur le vegétarisme en France et une vidéo sur le végétarisme à Paris

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

dimanche 31 décembre 2017

Ce qui m'a fait queapher en 2017

Si tu me connais depuis longtemps, tu sais que j'aime faire, créer et expérimenter. C'est ça qui me fait avancer dans la vie : faire. Ne pas être spectateur mais acteur. Mon objectif principal : faire ce qui me plaît, seulement ce qui me plaît et éviter le plus possible les contraintes. En cette année 2017, j'ai réussi à maintenir ce cap et j'en suis très fier.



Voici une liste de ce qui m'a fait queapher en 2017 :

VÉLO

• m'entraîner pour faire des courses de pignon fixe

• rouler avec le Ride Du Mercredi (pratique pour découvrir Paris et ses alentours)

• rouler à Longchamp

• rouler sur mon 8bar KRZBERG V6

• aller au travail  tous les jours en pignon fixe et prendre du plaisir à évoluer dans cette jungle qu'est la circulation parisienne

• participer à des courses de pignon fixe à Rouen, Lyon, Paris, Dijon et surtout Genève ! J'avais prévu de faire des courses à Paris mais si on m'avait dit que faire du pignon fixe m'aurait emmené jusqu'à Genève, je ne l'aurais pas cru !

A post shared by Posi Eric (@posieric) on

• participer à plusieurs alleycats (des courses d'orientation à vélo)

• découvert et appris comment entretenir son vélo. Au début, rien que regonfler mon pneu me paraissait compliqué ! Maintenant, je sais presque démonter totalement mon pignon fixe et le remonter (je dois encore comprendre comment démonter une chaîne)

YouTube 

• continuer à alimenter ma chaîne YouTube avec une vidéo par semaine. C'est un point très important car j'adore faire ça. Et vu le temps que ça me prend, encore heureux !

• essayer d'améliorer la qualité de mes vidéos en passant beaaaaaucoup de temps à essayer de trouver la matériel le plus adapté à ce que je souhaite obtenir (et je crois que je touche du doigt ma perfection)

• regarder des vidéos YouTube. J'aime vraiment cela. Cette année, j'ai découvert la chaîne de John Hill et il m'a bien fait queapher.

Voyages

• encore et encore l'Allemagne (enfin Hamburg et Berlin) mais pas que. Il y a eu Londres aussi cette année et la Suisse, donc !

• le voyage à Londres a été l'occasion pour moi de produire le vlog le plus abouti que je n'ai jamais fait, j'en étais très fier (il est encore disponible en cliquant sur ce lien).

Planche à roulettes

• après avoir cramé la chaîne YouTube de Braille, pendant tout le printemps, j'ai replongé en achetant un skate complet à Londres. Je n'ai malheureusement pas assez de temps pour en faire plus, mais à chaque fois que j'en fais, je prends bien du plaisir !

Musique 

• Justin(e) a rejoué son premier album pour fêter les 10 ans de sa sortie. Ça ne rajeunit pas DU TOUT mais qu'est-ce-que c'était bien ! Le groupe de punk-rock a aussi sorti un super album !

• You Blew It!, l'un de mes groupes préférés a sorti un album fin 2016 mais je l'ai surtout écouté, que dis-je, cramé, en 2017. Vrai album ! Malheureusement, le groupe a décidé de faire une pause d'une durée indéterminée. Ça m'a rendu triste mais je suis content qu'ils aient fait ce qu'ils ont fait !

• Orelsan m'a bouleversé avec son album La fête est finie. Il a tapé dans le mille. Dans mon mille. J'ai aussi fait une vidéo pour en parler. Elle est accessible en suivant ce lien.

Angers SCO

• Angers c'est un des piliers de ma vie. Le SCO est l'emblème de la ville. Le 27 mai 2017, le club s'est retrouvé en finale de Coupe de France face au Paris Saint-Germain au Stade de France. J'ai eu la chance d'y assister et en termes d'émotions, c'était les montagnes russes. Je suis passé de l'espoir aux larmes. La fin était cruelle mais j'étais avant tout fier de voir ma ville si bien représentée !

La photographie

• fin 2017, je me suis dit : mais en fait le matériel que t'as pour faire de la vidéo, il est super pour faire des photos !!! Du coup, j'ai commencé à faire des photos qui sont visibles sur mon compte Instagram.


A post shared by Posi Eric (@posieric) on

• j'ai prévu de faire beaaaaucoup plus de photos en 2018, notamment pendant les voyages. Je vais privilégier les photos aux vidéos !

Bon et puis plus globalement, j'ai réussi à rester actif et à suivre ce qui me faisait envie. C'est comme ça que je fonctionne, à l'envie. En espérant que 2018 me fasse autant queapher. Nan, en réel, je n'espère rien du tout, je vais faire en sorte que 2018 soit propre !


samedi 30 décembre 2017

Terrace House (Netflix) : mes 6 candidats préférés

Terrace House : boys and girls in the city est une télé-réalité japonaise proposée sur Netflix France. Je ne vous dirais pas de vous jeter dessus. Cela dit, j'aime bien la télé-réalité en général et le Japon, du coup ça m'a tenté. Si vous n'aimez ni l'un ni l'autre, passez votre chemin.



Dans cet article, je ne vais pas essayé de vous convaincre de regarder Terrace House. Je vous dis simplement que j'ai bien aimé, même si j'ai trouvé ça trop long. Il y a 46 épisodes et autant de semaines d'émission, donc. J'ai failli décrocher plusieurs fois mais à chaque fois un rebondissement est venu me rattraper par le col.

Dans tous les cas, ça sert à rien que je vous raconte de quoi ça parle, cet article est seulement pour les personnes qui ont vu Terrace House : boys and girls in the city en intégralité.

Voici, sans plus tarder, mon classement de mes candidats préférés !

1. Natsumi
Son arrivée a fait un bien fou à la maison. C'était mou et elle est venue réveiller tout le monde. J'ai apprécié sa franchise et son attitude. Elle a même essayé de pécho Hansan alors qu'il était en couple. Solide. 


2. Mizuki 
Malheureusement, elle ne s'est pas trop faite remarquer. Mais du peu que j'en ai vu, elle avait l'air super sympa et j'aurais aimé qu'elle reste plus longtemps.


3. Misaki 
Fraîche, sympathique, une bonne énergie. Vraiment une chouette candidate. Et son histoire avec Yuuki est vraiment mimi.


4. Arman 
Je ne l'apprécie pas plus que ça en tant que tel. Il me semble un peu trop macho à vouloir se mettre en avant. Mais je respecte sa pugnacité. Roi du râteau de Terrace House, il s'est accroché et il a réussi à séduire une fille qui ne l'avait même pas remarqué à son arrivée. Bravo Arman.



5. Yuto Handa
Créatif, à l'écoute des autres, toujours de bons conseils, sage et fidèle. Han-San n'est pas le candidat sur lequel il faut compter pour créer l'événement dans une télé-réalité mais il est parfait pour calmer les autres.


6. Yuuki Byrnes 
Il y a des gens qui forcent à fond pour avoir l'air détendu et il y a ceux qui l'ont toujours été. C'est le cas de Yuuki et j'ai apprécié cela. J'ai aussi queaphé quand, au skatepark, il annonce qu'il va faire un kickflip et qu'il le réussi du premier coup. Solide ! Ah et j'adooooore sa coiffure !



Uchi aurait pu être dans ce classement mais il a tellement cassé les couilles vers la fin qu'il n'a pas sa place ! Quel relou !



À lire aussi :
Avis série - The Good Place (Netflix)

dimanche 17 décembre 2017

Dark (Netflix) : 11 questions qui n'ont presque rien à voir avec l'intrigue

Dark est une série allemande diffusée sur Netflix depuis l'automne 2017. Je ne vous dirai pas de vous jeter dessus mais j'ai passé un bon moment en la regardant. C'est beau, c'est bien écrit, ça joue bien, ça m'a fait angoisser et le temps est passé vite quand j'ai regardé la première saison.

Dans cet article, réservé aux personnes qui ont déjà regardé la première saison de Dark, je vous propose 11 questions qui n'ont rien à voir, ou presque, avec l'intrigue.

• Pourquoi Noah est aussi musclé ? Genre il est en train d'abattre son plan diabolique et il prend le temps d'aller à la salle ?


• Et qui lui a fait ce tatouage ? Il a aussi pris le temps de se faire un p'tit tatou, pépouz' !

• Pourquoi ils vont tout le temps dans cette putain de forêt alors que clairement c'est un endroit de merde où il ne vaut mieux pas aller ? Il n'y a pas de parc où se poser dans leur bled ?



• Pourquoi est-ce qu'ils sont tous restés dans la ville ? Y'en a pas un qui s'est dit, avant 2019 : «Ici, ça sent la merde, je vais déménager ! »

• Pourquoi personne n'essaie de niquer Noah ? Ça serait pas la solution à tous les problèmes ?

• Ils ont le pouvoir de voyager dans le temps et tout ce qu'ils font c'est de la merde. Ils peuvent pas simplement voyager, prendre des photos et rentrer ?

• Pourquoi on ne sait rien sur ce personnage ?


• Pour empêcher les gens d'entrer dans la grotte, ils ont mis une rubalise. Pourquoi les gens qui étaient au courant que cet endroit pouvait foutre la merde n'ont pas bouché l'entrée avec du béton ?



• Comment est-ce que Claudia passe de ça :


À ça :


• Quand Ullrich se fait interroger en 1953, personne ne s'étonne qu'il ne soit PAS DU TOUT habillé comme le reste des gens de l'époque ?


• À quoi servent ces personnages inutiles ? 


Et si vous voulez lire des questions très liées à l'intrigue, cliquez-ici

À lire aussi :

dimanche 26 novembre 2017

Avis lecture - Toute va ben été de PL Cloutier

PL Cloutier est un créateur qui publie des vidéos sur YouTube. Je l'ai découvert en 2015 via Lysandre Nadeau. Je l'ai elle-même découverte via Les numéricains, un projet porté par Radio Canada.



Ce qui m'a frappé en premier en regardant ses vidéos c'est son accent. Mais une caractéristique superficielle comme celle-ci ne suffit pas à fidéliser quelqu'un. Sur YouTube ou pas. Ce qui compte c'est le reste. Ce qui m'a fait rester c'est sa bonne humeur, ses choix de vidéos et ses vlogues !

>>> YouTube : j'ai assisté à un meet-up avec des abonnés

Depuis ce moment-là, je suis ce qu'il fait. Ce qui m'intéresse, au-delà de mon intérêt personnel, c'est de voir l'évolution d'un des pionniers du YouTube jeu québécois. En 2015, ce qui m'a surpris, c'est de voir que malgré le fait qu'il avait l'air d'avoir déjà mis un pied dans la porte, il n'avait pas tant de gens qui le suivait. Pendant ce temps-là, en France, la deuxième et la troisième génération du YouTube jeu français était déjà en train d'éclore dans le sillage des Norman et compagnie.

Si vous suivez le YouTube jeu, vous savez que rapidement, les gens qui percent ne se contentent pas de publier des vidéos. Certains se lancent dans la comédie, d'autres font du seul-en-scène ou écrivent... des livres.

C'est ce qu'a choisi de faire PL Cloutier cette année. Il s'est lancé dans l'écriture d'un bouquin qui est sorti ce 23 novembre 2017 en France. Sa maison d'édition me l'a envoyé dans le cadre de mon travail. Je l'ai lu et je vous en parle dans cet article.

La premier truc qui a attiré mon attention c'est la couverture très colorée. Ensuite, j'ai pas compris le titre : « Toute va ben été ». Mais le sens est expliqué dès les premières pages. Ça signifie qu'il faut s'accrocher même quand ça va mal parce que ça finira toujours pas s'arranger un jour ou l'autre. Le titre correspond bien à la vie de PL Cloutier, c'est sûrement pour ça qu'il a choisi cette expression !

Avis 
J'ai pris bien du plaisir à lire ce livre de PL Cloutier. Je crois que le gros point fort c'est que c'est pas un livre de YouTubeur. C'est davantage l'oeuvre d'un gars qui a grandi au Québec et qui a dû se battre pour faire sa place dans ce monde. C'est un parcours initiatique en fait. Les seuls obstacles que j'ai rencontrés ce sont les expressions typiquement québécoises qu'il utilise. Il n'y en a pas quarante mais j'ai dû chercher en ligne pour comprendre ce que voulait dire « tout croche » ou « plate », par exemple.

Sur la forme, j'ai apprécié les respirations proposées. Outre les photos, il y a aussi des listes : Quelques amitiés à éviter, 5 types de gars sur Tinder, Dix conseils pour vivre en colocation sans devenir des ennemis ou encore Les signes indéniables que tu vieillis.

À part ça, plusieurs passages ont attiré mon attention.

• Le premier concerne le lycée. Ce qu'il raconte m'a fait penser à tout ce que j'ai pu voir dans les séries américaines. J'ai notamment été interpellé par plusieurs phrases sur le bal de fin d'études :

« Le bal est super important. C'est la dernière chance qu'on a de montrer à tout le monde ce qu'on aurait voulu être tout au long du secondaire, et ce qu'on veut devenir comme adulte. C'est la dernière image qu'on va laisser à nos camarades. Vaut mieux se forcer, parce qu'on ne voudrait pas manquer notre ultime chance d'être plus cool qu'eux ! »

J'ai trouvé ce passage assez fou. Notamment le côté qui consiste à y aller avant tout pour être vu des autres. J'ai jamais fonctionné comme ça donc ça me surprend. Mais c'est aussi l'une des raisons, qui font que PL Cloutier rencontre aujourd'hui du succès sur YouTube. Il avait envie de prouver au monde qu'il existait. Prouver qu'il valait mieux que les moments difficiles qui lui sont arrivés pendant son adolescence. Ça a été son moteur pour percer. Pour percer assez fort et avoir aujourd'hui plus de 200 000 personnes qui suivent ses aventures sur YouTube.

Il n'est pas parti dans la vie avec les meilleures cartes mais il s'est battu avec ses armes. Il raconte notamment la fois où il n'a pas été retenu dans une émission.



PL Cloutier n'a pas changé sa façon d'être. C'est d'ailleurs sa personnalité qui, selon moi, l'a aidé à percer. C'est ce qui faut qu'on se souvient de lui.

D'ailleurs, le Québécois explique que regarder la chaîne du YouTubeur Tyler Oakley l'a encouragé à être lui-même et à ne pas changer.

Cet extrait m'a rappelé une émission de C'est mon choix, sur Chérie 25 dans laquelle un jeune homme rencontre Benoît Dubois, son idole.



Et avant Benoît, il y a eu le pionnier : Steevy Boulay. À combien de personnes Steevy a-t-il donné confiance ? On ne le saura sûrement jamais.

Voilà, comme d'habitude, je veux pas mettre trop d'extraits pour ne vas vous divulgâcher le livre. En tout cas, je l'ai apprécié. PL Cloutier semble s'être vraiment confié dans ce livre. Il n'a pas l'air d'avoir essayé de se donner une bonne image, il s'est présenté tel quel. Ça, c'est bien !

Que vous le suiviez sur YouTube ou pas importe peu, ce livre peut vous intéresser si vous aimez les récits initiatiques avec de multiples rebondissements.

Le lien pour le trouver près de chez vous : CLIQUEZ-ICI !

À voir aussi :
Jeremstar, biographie officielle : mon avis sur son livre
Nabilla est inclassable : mon avis sur son livre

jeudi 23 novembre 2017

Et si les gens qui font des autoportraits avaient raison ?

Source

Je suis au travail, assis à mon bureau. De l'autre côté de la rue se trouve un hôtel. Nos fenêtres donnent directement sur les chambres. Je lève les yeux et j'aperçois une femme, le bras droit tendu, un téléphone intelligent dans la main. Certainement en vacances, elle veut immortaliser son passage dans cet hôtel un peu luxueux mais pas trop. Je suis fasciné par la scène. Mon premier sentiment est de trouver ça ridicule. Mais rapidement je me rappelle que mon gimmick sur YouTube c'est « Faites ce que vous voulez, on s'en fout des autres, profitez à fond ». J'ai mis du temps à trouver la bonne formule pour conclure mes vidéos et elle correspond à un message dans lequel je crois fortement.

Depuis ce jour-là, j'ai réfléchi aux autoportraits numériques qui ont explosé depuis l'arrivée des téléphones intelligents et l'avènement des réseaux sociaux comme Instagram et Snapchat. Dans cet article, je vous propose ma réflexion sur les autoportraits et les raisons pour lesquelles je pense qu'en faire est une excellente idée qui ne devrait pas être moquée ou méprisée.

Une photo est l'action de capturer un instant T. Peu importe de quoi elle est composée : une rue, une plage, la Tour Eiffel, un groupe de personnes, une personne, le soleil qui se lève, se couche, bref, tout ce qui est possible et imaginable de capturer. C'est ça qu'il ne faut jamais oublier, peu importe ce qu'il y a sur la photo. Une fois la photo enregistrée, elle appartient, de fait, au passé. Même s'il elle a été prise il y a moins d'une minute. Et ce qui appartient au passé devient un souvenir.

L'être humain a la chance d'avoir un cerveau plutôt bien fait qui permet de se rappeler de quelques événements. Mais pas de tous. Avec le temps on oublie. Notre mémoire a besoin de faire de la place et petit à petit les souvenirs s'effacent. Les souvenirs qu'il me reste de l'école primaire ne se comptent pas sur les doigts de mes mains, mais presque. J'en ai davantage du collège, et énormément du lycée que j'ai terminé en quatre ans en 2007 ! La raison est très simple : j'ai pris une tonne de photos ! Je les ai toutes mises sur différentes plateformes, encore en ligne aujourd'hui. Il m'arrive régulièrement d'y jeter un oeil, par nostalgie. Ça me rappelle de bons souvenirs, j'ai eu la chance d'avoir une scolarité géniale en termes de rencontres (et catastrophique du côté des cours mais ça ne m'a jamais intéressé).

À l'époque, on n'avait pas de téléphones intelligents. J'ai eu la chance d'avoir une webcam portable que j'emmenais souvent au lycée pour prendre des photos. J'ai donc immortalisé pas mal de moments. Sur le coup, je ne pensais pas au futur, je le faisais parce que ça m'amusait. En vieillissant, je suis on ne peut plus content de l'avoir fait. Ce sont des souvenirs en or.

À ce moment de l'article, j'ose espérer que vous voyez où je veux en venir. Que les photos soient prises par quelqu'un ou soi-même importe peu. Ce qui compte c'est le moment où elles ont été prises, le contexte, ce qu'il y a dessus et SURTOUT SURTOUT SURTOUT : ce que ça représente pour vous. Pour vous et pour personne d'autre.

Ensuite, que vous partagiez la photo sur Instagram ou pas, on s'en fout. Ce qui compte c'est que VOUS aimiez la photo, autoportrait ou non. Alors voilà, si j'avais un seul truc à vous conseiller c'est de faire plein de photos. Des autoportraits, des photos de vos potes, de vos ami-e-s, de votre famille, ce seront autant de souvenirs gravés pour très longtemps !

Cet article vous a plu ? Partagez-le sur les réseaux sociaux !

dimanche 19 novembre 2017

YouTube : faire un vlogue avec une GoPro Hero Session, les plus et les moins



Un vlogue de voyage est une vidéo qui documente des moments choisis d'un séjour. Ce style de vidéo existait déjà depuis l'apparition des caméras grand public. L'arrivée d'internet et de YouTube, par la suite, a simplement changé l'audience pour passer de la famille à toutes les personnes qui disposent d'un accès à internet.

Pour faire un vlogue, il suffit de suivre les conseils d'Orelsan : « T'as juste besoin d'un truc qui filme ». Simple, basique.

Par exemple, il y a de fortes chances que ayez un téléphone portable intelligent. Ça peut faire l'affaire pour tourner un premier vlogue. Mais si vous préférez garder votre téléphone pour d'autres usages, la GoPro peut être une bonne alternative.

Il y a deux possibilités :
• soit vous avez déjà une GoPro (peu importe le modèle) et c'est très bien
• soit vous voulez en acheter une, spécifiquement pour faire des vlogues

Si vous êtes dans le second cas, je vous invite à acheter une GoPro qui ne coûte pas le prix d'un Canon G7x qui est le meilleur rapport qualité prix pour faire des vlogues. En quelques secondes, j'ai vu des prix qui vont de 400 à 600 euros. C'est cher mais l'appareil vaut largement son prix. Ce n'est pas le sujet, mais quand vous aurez fait plusieurs vlogues et que vous pensez à faire d'autres c'est vraiment l'appareil que je vous conseille d'acheter !

Vous pouvez avoir un aperçu de ce qu'il vaut dans l'un des mes vlogues à Londres.



Mais revenons à notre sujet : faire un vlogue de voyage avec une GoPro. Donc, moi ce que je vous conseille, c'est la GoPro que j'ai utilisée dans mon dernier vlogue à Hambourg. Vous pouvez la trouver à 170 euros. Ça fait un excellent cadeau d'anniversaire (comme pour moi) ou de Noël, si vous célébrez cette fête.

Après avoir fait un vlogue avec une GoPro Hero Session, je vous propose les points positifs et les poins négatifs que j'ai pu constater.

Les + :

• la GoProHero Session est SUPER facile à transporter. Elle est minuscule, légère et robuste. Vous pouvez la balancer au fond de votre sac ou de votre poche sans crainte.

La GoPro Hero Session fait littéralement la taille d'une balle de golf


• très facile d'utilisation. Pas besoin d'avoir des connaissances techniques en vidéo. Vous appuyez sur le bouton enregistrer et c'est parti.

• facile à tenir dans sa main sans avoir peur de la faire tomber.

• elle est étanche, vous pouvez l'utiliser sous la pluie, sous la douche, dans votre baignoire.

• vous pouvez la synchroniser avec l'application pour prendre des photos ou des vidéos à distance.


Les - :

• pour votre premier vlogue, vous risquez de vouloir trop filmer. Si vous faites ça, votre batterie risque de ne pas tenir toute la journée (c'est le cas de la plupart des appareils pour info)

• si vous n'utilisez pas l'application qui vous donne un aperçu, vous ne saurez jamais exactement ce que vous filmez. C'est notamment ce qui m'est arrivé pour mon vlogue à Hambourg. Je n'avais pas pensé à ça. Cela dit, c'est le résultat d'une erreur de ma part, je ne me suis pas assez préparé. L'astuce c'est de filmer avec sa GoPro de temps en temps. Ainsi, vous saurez ce qui apparaît dans votre objectif quand vous pointez votre appareil sur quelque chose. Toutefois, il me semble important de préciser que c'est du bon sens. Mon conseil c'est de vous faire confiance, tout simplement.

• il n'y a pas d'écran rétractable pour les moments où vous vous filmez en face caméra. C'est à dire que si vous voulez vloguer en marchant, vous ne saurez pas, par exemple, s'il y a trop d'air au-dessus de votre tête. Oui, vous pouvez utiliser l'application pour vérifier mais c'est pénible de devoir la sortir à chaque fois pour vérifier. Par ailleurs, ça fait diminuer la batterie encore plus rapidement. Cela dit, encore une fois, avec la pratique vous saurez cadrer parfaitement sans avoir besoin de retour image !

• pas de stabilisation automatique de l'appareil. C'est peut-être le plus gros défaut pour moi. Après, vous n'êtes pas obligé de vloguer en marchant.

Conclusion
Vous l'aurez compris, les points positifs l'emportent largement sur les poins négatifs. La GoPro Hero Session est la caméra qu'il vous faut si vous voulez vous lancer dans les vlogues sur YouTube. Extrêmement facile à prendre en main, pas chère et peu encombrante : elle a tout pour vous plaire !

Voici un super exemple de vlogue à faire avec un GoPro Hero Session :


Cet article vous a été utile ? Partagez-le sur vos réseaux sociaux !


À lire aussi :
14 illustrateurs à suivre sur Instagram

mardi 7 novembre 2017

Avis Nintendo Switch - Thimbleweed Park

Je reviendrai une autre fois sur mon achat récent de la Nintendo Switch. D'abord, je vais vous parler du premier jeu que j'ai terminé sur la nouvelle console de Nintendo : Thimbleweed Park.



Pourquoi j'ai acheté Thimbleweed Park ?
Je cherchais un jeu avec une histoire. Retiré du monde du jeu vidéo depuis longtemps, je ne suis pas du tout à jour sur les meilleures franchises ou les jeux qui ont la cote. Du coup, j'ai activé le filtre « aventure » dans le Nintendo eshop et j'ai lu les descriptions. Rapidement, j'ai été attiré par Thimbleweed Park mais j'ai mis un jour à me décider. Les graphismes d'époque m'ont grave rebuté. Genre des pixels. Des gros pixels. Finalement, j'ai craqué parce que 20 euros c'est pas si cher !

Avant-propos
Une fois le jeu fini, j'ai lu les critiques des sites spécialisés et j'ai retrouvé la même chose un peu partout. Tous les articles font référence aux créateurs qui rendent hommage aux années 80 et à Monkey Island. En bon casu (comprendre : joueur qui n'a pas trop de références), je vous propose donc dans cet article un avis de quelqu'un qui joue pour la première fois à ce genre de jeu. Donc ouais, cet avis est plus pour le grand public que pour les spécialistes !

De quoi ça parle ?
« Bienvenue à Thimbleweed Park ! Population : 80 pelés. Un hôtel hanté, un cirque à l’abandon, une fabrique d’oreillers incendiée, un cadavre en train de pixelliser sous un pont, des toilettes qui fonctionnent avec des tubes à vide... Il est peu probable que vous ayez déjà visité une ville comme celle-ci. Cinq individus que tout semble opposer ont été attirés dans cette ville quasi déserte. Ils l’ignorent encore, mais ils sont tous profondément liés. Et quelqu’un les surveille... »
(source)

Mon avis sur Thimbleweed Park
Vous l'avez compris, je n'avais jamais joué à un jeu de la sorte auparavant. En démarrant, je voulais me prouver que je pouvais y arriver. Eh bah j'ai balbutié dès la première action qui a suivi le tutoriel. Il faut prendre la photo d'un cadavre et j'ai putain de galéré pendant vingt minutes ! Ce qu'il faut savoir c'est que dans les jeux, la difficulté est graduelle donc là c'était l'action la plus facile à faire. Je me suis dit : « Bah mec, tu vas être dans la merde. » Cependant, c'est tellement bien pensé que rapidement j'ai compris la mécanique de ce jeu dit de « point and click ». Je me suis même surpris à résoudre des énigmes. Et je peux vous dire que quand vous y arrivez c'est un sentiment très agréable.

En gros, l'idée d'un jeu comme ça, c'est que tous les objets sont susceptibles d'avoir une importance. Ça je le savais pour le coup. Donc, je ramasse tout ce qui bouge mais parfois je savais pas à quoi ça allait me servir. Et là, surprise, 20 minutes plus tard, un objet incongru permet de faire progresser l'intrigue.

Alors attention hein, je n'ai pas tout réussi tout seul. Ça reste une vraie mécanique à comprendre. Des fois il m'est arrivé d'être bloqué. Heureusement, les développeurs ont pensé à tout et surtout aux casus, comme moi. Déjà, il y a un mode casu pour les néophytes. Ensuite, il y a une ligne téléphonique d'urgence qu'on peut utiliser à tout moment (sauf dans la dernière étape du jeu). L'un des personnages a toujours un téléphone portable qui s'avère très pratique en cas d'impasse. Un coup de fil au 4468 et un robot vous file un indice. D'ailleurs, l'aide est particulièrement bien dosée.

En gros, prenons un exemple qui n'a rien à voir avec le jeu : aller d'un point A à un point B à Paris. Vous ne savez pas quoi faire. Dans un premier temps le robot va vous dire : « Prenez un ticket de métro. » Là, vous avez le choix entre prendre cet indice et continuer votre route en essayant de vous débrouiller. Sinon, vous pouvez encore demander de l'aide au robot et là il vous dira : « Prenez la ligne 2 du métro. » Et ainsi de suite. Ce qui est drôle dans Thimbleweed Park c'est que la ligne d'urgence n'est jamais super précise mais elle donne des indices hyper évidents. Genre, si tu cherches du papier toilette, elle va pas dire que le papier toilette est posé sur la cuvette des toilettes, elle va dire : « Peut-être que tu trouveras ce que tu cherches là où tu fais tes besoins. » Enfin, une fois que l'aide est distillée ça raccroche automatiquement en disant « Merci et au revoir. » de façon un peu sèche.

À part le côté technique, j'ai aimé l'histoire et les cinq personnages jouables différents. Ça apporte de la richesse à l'intrigue. J'ai particulièrement apprécié Ransome le clown que j'ai trouvé touchant. J'ai aussi queaphé le personnage de Delores qui veut devenir programmatrice de jeux et pas reprendre la fabrique d'oreillers de la famille. Elle s'obstine et finalement ses compétences vont se révéler cruciales pour l'histoire.

L'annonce de travail pour laquelle postule Delores


L'autre point fort de Thimbleweed Park c'est l'humour. Enfin, en tout cas, les blagues que j'ai réussi à comprendre. Oui, car j'ai lu qu'il y avait beaucoup de références disséminées dans le jeu mais je suis persuadé d'avoir manqué la plupart. Par contre, j'admets avoir rigolé en lisant l'annonce, qui ne donne pas du tout envie, pour rejoindre une entreprise qui fait des jeux vidéo.

Mais ce qui m'a le plus fait rire ce sont les bibliothèques. Elles n'apportent rien à l'intrigue mais quand on passe le curseur sur les livres on découvre des titres absurdes.


Et alors que je regardais méthodiquement tous les titres, ce message est apparu et m'a fait éclater de rire : 


Un autre passage que j'ai trouvé stylé c'est quand on discute avec la gérante d'un magasin de tubes. Et à un moment elle demande si on a une idée de nom pour sa boutique. Là, il faut choisir parmi plusieurs propositions. J'ai choisi YouTubes et j'ai poursuivi mon chemin. Plus tard dans le jeu, je suis repassé et là, TA DA, le nom est apparu sur la devanture ! C'est propre, non ?




Conclusion
J'ai pris du plaisir à progresser dans Thimbleweed Park tout en étant un casu. Ça, c'est une belle prouesse pour un jeu qui s'adresse, à la base, clairement à des initié-e-s. S'il fallait donner une note, je donnerais un 9/10. Le point qui manque ce sont les graphismes. Même si on s'y habitue, flemme de se servir de l'excuse de l'hommage pour sortir un jeu qui, graphiquement, semble tout droit sorti du passé. En tout cas, Thimbleweed Park vaut largement ses 19,99 euros. Ah et j'ai mis une dizaine d'heures à le terminer !

Le générique de fin


mercredi 1 novembre 2017

Avis cinéma - The Human Centipede

La première fois que j'ai entendu parler de The Human Centipede c'est dans South Park. L'épisode qui évoque ce film est sorti en 2011. Depuis, je me suis dit que ça devait être bien dégueulasse. Ensuite, j'ai entendu ici et là qu'en effet, il était horrible. Je crois même avoir entendu que c'était le pire film d'horreur de tous les temps. Clairement, n'étant pas un amateur du genre, ça ne m'a pas donné envie de regarder. Et puis en ce soir d'octobre 2017 j'ai vu qu'il était sur Netflix alors j'ai sauté le pas.


De quoi ça parle ?
Un vieux chirurgien allemand a un rêve : créer une créature avec trois humains. Après avoir chassé un premier cobaye il a la chance de voir deux jeunes touristes américaines en détresse débarquer chez lui. Une fois qu'elles sont droguées, il ne lui reste plus qu'à « coudre ».

Avis
J'étais persuadé que c'était un film culte. En fait pas du tout. Je dirais pas que c'est navet mais on n'est pas loin. On retrouve tous les codes clichés des mauvais films d'horreur. Je pense notamment aux jeunes femmes qui prennent TOUTES les PUTAINS de MAUVAISES DÉCISIONS ! Le genre de décision où tu te dis : « Mais pourquoi tu fais ça en fait, tu veux mourir ? ».


Cependant, l'acteur qui joue le chirurgien est bon, il a une bonne gueule de cinglé sadique. À part ça, oui, c'est vrai que de voir trois humains liés par l'anus et par la bouche ça peut dégoûter mais ça va. Il n'y a rien de fou. C'est tellement improbable que ça ne fait pas peur en fait. Alors qu'un type fêlé qui veut tuer tout le monde avec une tronçonneuse parce qu'il veut se venger sur sa vie de merde, c'est grave plus crédible.

En bref : ne perdez pas votre temps avec ce film. Si vous voulez de l'horreur ou du gore, privilégiez la saga Saw plutôt !

À lire aussi :
Que vaut un avis culturel ?

dimanche 29 octobre 2017

Avis série - The Good Place (Netflix)

The Good Place est une série originale Netflix disponible sur le catalogue français. J'ai regardé la première saison.


Comme pour Big Mouth ou Death Note, ma principale motivation pour démarrer The Good Place était la longueur des épisodes. Je n'en peux plus des séries avec des épisodes d'une heure. C'est trop long pour moi. Vraiment. J'ai aussi été séduit par le fait que ça avait l'air d'être une série sans prétention.


De quoi ça parle ?
Eleanor meurt et se retrouve face à un type qui lui dit qu'elle est arrivée « Au bon endroit ». Elle a mené une vie pleine de méchanceté et de mauvaises actions. Elle se sent donc mal à l'aise d'être arrivée dans cet endroit qui semble rempli d'être qui ont passé leur vie à faire le bien. Il y a une assistante qui peut lui fournir tout ce qu'elle veut, les gens sont gentils, bref, ça ressemble au paradis.

Avis
Michael, le vieux sur l'image ci-dessus ne m'a pas plu du tout ! C'est le maire du « Bon endroit » (pas vraiment mais je ne veux pas divulgâcher). Au début, je ne savais pas pourquoi. Finalement j'ai compris. Dans toutes les séries que je regarde, je n'étais pas habitué à voir une personne âgée comme lui. C'est stupide hein, mais c'est ce qui s'est passé. En ce qui concerne Eleanor elle m'a laissé indifférent au début. Je ne lui ai rien trouvé de particulier. En réel, j'ai voulu arrêter après le premier épisode mais ma copine a souhaité continuer alors on a enchaîné sur le deuxième épisode.

À vrai dire je ne sais pas trop quoi penser de The Good Place. Ce n'est pas la meilleure série que j'ai regardée de ma vie. C'est pas la pire (coucou Stranger Things !). Je crois que le mot qui résume le mieux mon sentiment par rapport à cette série c'est : sympa. Et sympa, ça veut dire ce que ça veut dire. Ce n'est pas une hystérie qui a déclenché une passion chez moi. Je ne me suis pas dit : « Vite, un autre épisode. » Nan, en fait, c'est le genre de série que je regarde quand j'ai rien d'autre à faire.

Dans The Good Place j'ai pouffé de rire. La seule fois où j'ai explosé de rire c'est lors de la première intervention de Jason. Ouais, c'est une série sympa. Je ne vous dirai pas de vous jeter dessus, mais ça serait dommage de passer à côté.

Voici la bande-annonce pour vous faire un avis :



À LIRE AUSSI : 
Avis dessin animé : Big Mouth (Netflix)
Avis série : iZombie (Netflix)


mardi 17 octobre 2017

Êtes-vous un abonné fantôme ?



Sur les réseaux sociaux, je suis très sélectif sur les personnes que je suis. Si je m'abonne aux publications de quelqu'un, que ce soit sur Snapchat, Instagram, YouTube ou Twitter c'est parce que ce que cette personne a à dire ou montrer m'intéresse. Et si à un moment donné ça ne m'intéresse plus, je me désabonne, tout simplement. En un mot : je ne crois pas être un abonné fantôme. Enfin, j'évite le plus possible !

C'est quoi un abonné fantôme ?
Un abonné fantôme n'est pas un nouveau terme. Je pense qu'il a dû apparaître avec l'éclosion des réseaux sociaux et du système d'abonnements et d'abonnés. Un abonné fantôme, donc, c'est quelqu'un qui est abonné à un compte et qui n'interagit jamais avec ce compte. Pas une mention j'aime, pas un commentaire, pas un message privé : RIEN !


D'ailleurs, comme je l'explique dans cette vidéo publiée sur ma chaîne YouTube, les abonnés fantômes sont majoritaires sur les réseaux sociaux.

Je dois admettre que n'étant pas un abonné fantôme, je n'ai pas d'explication sur ce comportement. Pour moi ça s'apparente à du voyeurisme pur et simple. Larousse donne cette définition pour voyeur : « Personne qui aime à observer les autres, sans participer. »

À mon sens, ce n'est pas un comportement super sain. D'ailleurs le mot voyeur n'a aucune connotation positive à ma connaissance. Il y a un côté étrange, bizarre, dérangeant. Mais comme plusieurs comportements qui s'appliquent dans la vraie vie, cette attitude est acceptée sur la toile.
C'est exactement comme si tu étais assis en face de quelqu'un et que tu l'observais volontairement, genre tu fais la démarche de te retrouver en face de la personne, et que tu dis rien du tout. C'est bizarre, non ?


Je vois les réseaux sociaux comme un espace de partage et d'échange. Par exemple, sur Snapchat, je suis très peu de personnes (une dizaine) mais je regarde tous leurs snaps et j'ai déjà parlé à chacune d'elle sur l'application. Pareil pour Instagram, je ne suis pas grand monde mais j'ai déjà aimé au moins une fois le contenu de ces comptes. Encore une fois, je ne m'engage pas pour faire plaisir, je m'engage car si je suis abonné c'est que le contenu est susceptible de m'intéresser. Pour ça, les réseaux sociaux sont bien faits. On n'est pas obligé d'écrire à chaque fois, un simple j'aime peut permettre de manifester sa présence et son appréciation du contenu publié par quelqu'un (pour Snapchat c'est plus compliqué c'est vrai).

Si je fais cet article sur les abonnés fantômes c'est parce que j'en ai repérés quelques uns sur mes réseaux sociaux et je dois vous le dire tel quel : ça me dérange !!!



Et que ce soit bien clair : je ne suis pas parano ! Ce n'est pas mon genre. J'ai toujours fait ma vie sans me soucier des autres. Mais je m'interroge. Je me dis : « Mais pourquoi diable cette personne me suit depuis tout ce temps sans jamais s'engager avec le contenu que je propose ? ». Du coup, quand je remarque un comportement de la sorte j'agis.

Sur Facebook je retire de la liste d'amis et sur les autres réseaux sociaux je me désabonne, tout simplement ou je bloque, pour que les abonnés fantômes ne voient plus mes publications.



 Je peux comprendre que vous ressentiez de la gêne à faire ça. Que vous vous disiez : « Merde, mais que va penser cette personne si elle s'en aperçoit ? ». Mais moi ce que je vous dis, c'est de ne pas vous forcer à rester connecté à des gens qui ne vous parlent pas et à qui vous ne parlez jamais. C'est stupide quand on y réfléchit bien !

Et si les gens se vexent parce que vous les avez bloqués ou supprimés, bah c'est clairement pas votre problème, c'est quoi leur délire aussi à faire les abonnés fantômes ?

En bref :
• ne vous forcez pas à suivre des gens
• suivez seulement des comptes qui vous intéressent
• désabonnez-vous si vous n'avez plus d'intérêt pour un compte
• soyez pas des putains de voyeurs uesh, respectez-vous !

Cet article vous a plu ? Partagez-le sur... les réseaux sociaux !

Merci de l'avoir lu !

À lire aussi :
12 pensées que j'ai quand je joue à Clash Royale
14 illustrateurs à suivre sur Instagram