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Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

mercredi 23 novembre 2016

Objectif critérium de pignon fixe - Bilan 1

Il est temps de faire un premier bilan après 4 semaines d'entraînement. J'étais parti sur 6 semaines mais 4 semaines me semble plus simple pour garder une trace de ce que je fais.


Dans cet article, j'avais posé les bases de mon entraînement. Pour savoir d'où je partais. Pour mesurer mes progrès (s'il y en a), je vais faire 25km tous les mois. Ce mercredi 23 novembre, j'ai donc fait 25km et bonne nouvelle, j'ai amélioré mon temps par rapport à la première fois!


Rappel des données de base:
Distance: 25 km
Temps: 55'50"
Vitesse moyenne: 26 km/h

Et voilà ce que j'ai fait ce matin.


Distance: 25 km
Temps: 53'56"
Vitesse moyenne: 27,9 km/h
BPM moyen: 163


La courbe est relativement stable car pour établir mon rythme, je n'ai pas regardé la vitesse mais ma fréquence cardiaque. Et je suis resté entre 80 et 85% de mes capacités respiratoires maximum. Pour ça le Garmin Edge 520 est très pratique. On ne se fit pas à ses sensations mais on a des données précises.


Comme vous pouvez le voir ci-dessus, 80-85% ça correspond à ma zone 4 qu'on appelle aussi le seuil. C'est dans cette zone qu'il faut s'entraîner pour progresser.

Précision sur cette session ; c'est la première fois que je roule aussi longtemps avec les mains en bas (je ne sais pas trop comment on dit). Mais en gros c'est la meilleure position pour avoir le moins de résistance au vent. Et c'est la meilleure position pour aller le plus vite possible.

Réflexions
En me lançant ce défi, je pensais que c'était réalisable. Et depuis, j'ai beaucoup lu sur l'entraînement, sur les progrès. Et j'ai découvert que ça n'allait pas être si simple que cela, pour ne pas dire impossible. J'ai lu dans cet article que pour faire des progrès significatifs ça prenait des années. Même si ça m'a mis un coup au début, ce n'est pas grave, je vais continuer à m'entraîner pour progresser à mon rythme.

Aussi au départ, je pensais qu'il n'était que question de vélo. Et bien je me suis grandement trompé. J'ai découvert que la musculation c'est PRIMORDIAL. Pas genre accessoire si on a le temps mais PRIMORDIAL. Avoir un corps musclé permet d'envoyer plus de forces dans les pédales. Pour le mois prochain je vais donc incorporer 3 séances par semaine avec des exercices simples. Je vais également essayer de m'affiner et de manger mieux (des aliments utiles pour les muscles).

Conclusion du 1er bilan: même si j'y suis allé un peu l'aveugle, j'ai progressé comme vous pouvez le voir, donc c'est chouette, je suis content!

Retrouvez tous les articles d'Objectif critérium de pignon fixe en cliquant ICI.

dimanche 20 novembre 2016

Objectif criterium de pignon fixe: le ride du mercredi

Je vous ai déjà parlé des intervalles, il est temps d'évoquer la sortie de groupe que j'effectue avec le Ride Du Mercredi. Sur Internet, vous trouverez peu d'informations sur le Ride Du Mercredi à part quelques vidéos postées il y a plusieurs années. La raison est simple, le groupe Facebook est privé.



Le Ride du Mercredi est un groupe de cycliste «non-officiel» créé il y a plusieurs années (je dois admettre que je n'ai pas tout l'historique). Le principe: se réunir tous les mercredis à 21h à Beaubourg pour rouler 25 à 30km. La première fois où j'y suis allé c'était le 14 septembre 2016. Et avant d'y aller j'ai hésité. Étant débutant, je ne savais pas si j'allais pouvoir aller assez vite. Mais je suis dans un état d'esprit où je préfère essayer et me planter plutôt que de tirer des décisions sans avoir essayé. J'y suis tout de même allé avec un peu d'appréhension.

Les statistiques de ma première sortie avec le Ride Du Mercredi

Comme je l'ai mis dans le descriptif de ma sortie Strava j'en ai chié. Surtout au niveau des crampes. Encore néophyte, j'ignorais l'importance de l'hydratation avant un effort sportif. Je l'ai appris à mes dépens. Même si j'ai recommencé plus tard où j'ai encore été victime de crampes.

Pourquoi rouler avec le Ride Du Mercredi?
Pour progresser. Au moment où j'écris ces lignes j'ai déjà fait quelques sorties avec le Ride Du Mercredi. Et je peux vous assurer d'un truc. Je suis celui qui a le niveau le plus faible. Rouler avec des personnes avec un niveau supérieur, et essayer de s'accrocher, permet de se dépasser et donc de progresser. À chaque fois que j'y vais, c'est difficile, je suis toujours en queue de peloton mais je ne désespère pas de rester dans le peloton un jour.
Un autre point sympa avec le RDM c'est de faire des sorties sans avoir à chercher son chemin. On suit aveuglement la personne qui a fait la carte et on se concentre simplement sur son coup de pédale. Et ça c'est chouette.

Si ça vous intéresse de rouler avec le Ride Du Mercredi, voici un exemple de sortie effectuée ce mercredi 16 novembre 2016.

La sortie Strava

Et ça, ce sont mes statistiques.


Envie de rouler avec le RDM, rendez-vous sur le groupe Facebook dédié. 

vendredi 11 novembre 2016

François Hollande Intime

Précision. Cette fausse interview a été imaginée dans le cadre d'un cours. La consigne était d'écrire ce qu'on voulait tant que ça avait un rapport avec un format journalistique. En écrivant ça, j'avais deux options: avoir 0 ou une bonne note. J'ai eu 19. Cela a été écrit en 2013, bien avant la séparation du couple Hollande/Trierweiler.

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François Hollande, on le connaît en conférence de presse. Il parle politique, économie ou société. Rarement, il s'est confié sur sa vie privée. Pourtant, mis en confiance, il a ouvert son coeur, délié sa langue et le résultat est croustillant. 

«Bonjour monsieur le président, comment allez-vous?
Je vais bien. Merci. Il fait un peu froid en ce moment. Mais c'est normal, c'est bientôt l'hiver. L'année où en novembre il ne fera pas froid, il faudra commencer à s'inquiéter car ça voudra dire que le réchauffement climatique sera terminé. Et si c'est le cas, les conséquences vont être terribles. Je pense en premier aux activités liées à la neige. Les loueurs de matériels de ski vont fermer, les stations comme les Deux Alpes vont suivre le mouvement, faute de clients.

C'est un peu fataliste comme raisonnement non?
C'est vrai. En fait, depuis sa création, la France a dû faire face à moult péripéties et à chaque fois, comme dans les films hollywoodiens, elle s'en est toujours sortie. Encore plus forte, encore plus unie. Ce n'est pas quelques degrés en plus qui vont nous faire tomber, n'est-ce pas?

C'est un fait. Comment envisagez-vous de sauver les entreprises qui pourraient subir de plein fouet le changement climatique? 
Il existe déjà des alternatives. Certaines stations, notamment dans les Pyrénées, ont mis en place, pendant l'été, des activités qui leur permettent de continuer à travailler même hors saison. Exemple: la luge sur gazon. Cela peut sembler fantasque dit comme ça mais c'est très amusant. J'ai essayé à une époque où il y avait plus de cheveux sur mon crâne et à où a taille de pantalon était inférieur à 40. Vous l'aurez compris. François Mitterand n'était pas encore président.

À part la luge, d'autres exemples?
La tyrolienne. Vous savez, c'est quand il y a un câble tendu entre deux arbres. Une sorte de roue embrasse le fil, vous pouvez vous déplacer d'un endroit à un autre à une vitesse plus ou moins modérée selon l'inclinaison entre le point de départ et le point d'arrivée. Les montagnes, où il y a des vallonnements importants, sont des endroits parfaits pour ce type d'activité.

Sinon, qu'est-ce qui vous manque depuis que vous êtes entrez en fonction à l'Élysée?
Me promener en toute tranquillité dans la rue. J'avais une habitude du temps où je n'étais pas connu : pérégriner la nuit dans les quartiers malfamés de Paris. Ça me changeait des espaces feutrés où j'ai l'habitude d'évoluer. C'est une autre facette de la France que je trouve très intéressante. À plusieurs reprises, je me suis rendu dans le quartier de Pigalle. J'ai testé les peep shows et les cinémas pornographiques. L'ambiance y est assez glauque. Naïf, je pensais que ça allait se passer comme dans un cinéma banal. Ça n'a pas été le cas.

C'était comment? 
Je me suis mis au fond, pour être tranquille. La salle, d'une centaine de sièges, ne différait en rien d'une salle normale. Par contre le public était différent. Il n'y avait que des hommes. Entre trente et quarante ans. J'imagine que beaucoup d'entre eux étaient mariés et avaient prétexté une réunion tardive pour rentrer plus tard leur lit conjugal. Le film se lance, il ne se passe rien. Et puis, dès la première scène de sexe, ils se sont tous mis à baisser leur braguette et à sortir leur pénis en érection. Les premiers se sont terminés pendant la première scène, les autres, sûrement plus habitués à ce genre de cinéma, se sont économisés pour ne gâcher les huit euros déboursés au préalable. Ça m'a plutôt laissé indifférent.

Pourquoi, vous n'aimez pas le sexe?
Ah si, au contraire. Pendant mes études, j'étais encore assez beau et je plaisais beaucoup. Du coup, j'ai eu pas mal de conquêtes. Je les notais toutes soigneusement dans un petit carnet. Je donnais une note à chacune des filles avec qui je passais la nuit. J'ai mis un seul zéro. Elle s'appelait Marie. Quand elle a enlevé sa culotte, une odeur nauséabonde s'est dégagée d'entre ses jambes. J'ai vomi et je suis parti sans demander mon reste.

Maintenant, vous êtes plus vieux, vous avez freiné votre rythme?
Forcément. Je me suis marié à Ségolène Royal. On a fait des enfants. Et les enfants et la libido ne font pas bon ménage. ensuite, nous nous sommes séparés. J'ai rencontré Valérie (Trierweiler, ndlr) et je vous le dis dans la confidence ; les débuts étaient explosifs.

Explosifs? Comment ça?
Ce n'était pas monotone comme ça avait pu l'être avec Ségo. Toutes les pièces y sont passées. Et nous vivons dans un grand appartement. Je me rappelle, un jour, elle est venue me voir. Nuisette noire à dentelle, porte-jarretelles, bas noir, chaussures ouvertes au bout qui laissaient dépasser des ongles de pieds recouverts par un vernis rouge. J'étais dans tous mes états. J'étais prêt à passer à l'action. Elle s'est approchée de mon oreille gauche et m'a demandé si ça me disait d'aller dans un club échangiste. J'étais interloqué mais tenté par cette proposition.

Et du coup, vous avez sauté le pas?
En effet. Mais avant, nous avons pris les dispositions nécessaires pour que cette virée soit la plus discrète possible. Nous avons choisi d'aller à l'Overside, un club réputé situé rue du Cherche-Midi dans le sixième arrondissement de Paris. J'ai contacté moi-même le gérant pour m'assurer de sa discrétion. Il m'a suffisamment rassuré pour me mettre en confiance. Nous avons sauté le pas cet été pendant le peu de vacances auxquelles j'ai le droit.

Racontez comment ça s'est passé...
Le matin, j'ai une boule au ventre. Un mélange entre peur et excitation. La journée se passe normalement. Nous sommes vendredi. Le matin, je regarde les Z'amours, sur France 2. pour me détendre. 20 heures. La tension monte. Je me rends dans la salle de bains pour me faire une dernière toilette. Je rase mes poils pubiens. Je m'asperge de déodorante sur la zone importante. De l'autre côté du couloir, dans la chambre, j'aperçois Valérie en train de s'habiller très sexy. Je n'ai qu'une envie : lui sauter dessus. Mais il ne faut pas gâche mes munitions. 22h. Nous prenons la voiture. Pendant le trajet, aucun mot n'est échangé. L'entrée est cachée au fond d'une allée discrète. Trois coups frappés contre la massive porte en bois. Un judas rectangulaire de dix centimètres sur dix laisse apparaître la tête d'une femme. Brune. La quarantaine. Voix cassée par trop de cigarettes fumées depuis son jeune âge. Elle nous reconnaît. Ouvre la porte à la hâte. L'ambiance est feutrée. La musique agréable. Des couples dansent lascivement sur la piste de danse. Les femmes ont la poitrine à l'air. Peu de tissu recouvre leurs corps. Les hommes ont la chemise ouverte. Chaussures de ville aux pieds. C'est chic. Nous ne sommes pas dans l'ambiance. Je propose à Valérie de prendre un verre. Pour se détendre. Pendant que je sirote mon whisky, sans coca, je remarque des regards étonnés. Mais le patron m'a assuré qu'une fois dans ce lieu, nous ne sommes que des corps. Il n'y a pas de président, de première dame, d'ouvrier, de boulanger. Rien. Juste des êtres en quête de plaisir.

Vous êtes restés spectateurs?
Pas exactement. Je suis un piètre danseur. Valérie est un peu meilleure que moi. Attendez, laissez-moi me rappeler du déclic.... Ah oui, voilà. Mon verre est vide. Je commence à douter du reste de la soirée. Je songe à partir. Mais j'ai payé soixante-dix euros pour entrer. Je ne suis pas pingre, mais j'en veux pour mon argent. Le temps de penser à un éventuel départ, ma compagne est invitée à danser par un sosie de Benjamin Castaldi. 1m78, avenant, sûrement chef d'entreprise de plus de vingt employés. Elle me demande mon accord en me regardant. J'hoche de la tête en guise d'autorisation. Me faire voler, en quelque sorte, ma femme de cette façon m'excite. Un peu. J'ai peur. Aussi. Je n'ai pas envie d'assister à ce spectacle. À mon tour, je pars à la recherche d'une dame pour partager la soirée. J'en vois une accoudée au bar. Je devine un martini dans son verre. Avant même d'avoir le temps de dire une phrase, elle m'explique que son mari vient de m'emmener ma moitié sur la piste de danse. Je l'invite à faire pareil. Elle accepte. Je crois que je lui plais. Je suis moins beau que son mari. Moche plus. Moyen moins. Je ne connais pas la musique passée par le disc-jockey. Dans le creux de mon oreille, elle me dit qu'elle s'appelle Véronique. Blonde au teint mat. Je dirais qu'elle fait du 90C. C'est correct. Pas fou. Suffisant. Valérie fait du 100D. C'est trop gros. Sauf si on a des mains de basketteurs. Ce n'est pas mon cas. Elle danse en rythme. Pas moi. Le rythme de la chanson ralentit. Elle en profite pour frotter son postérieur sur ma braguette. Mon slip de la marque Le slip français, offert par Arnaud Montebourg, devient trop petit pour son habitant. Valérie assiste à la scène, à quelques décimètres de nous. Je la regarde, elle semble apprécier.

Vous vous lâchez!
On peut dire ça comme ça. Disons que je me laisse aller. Je ne dirige plus un pays de 66 millions d'habitants, je ne suis plus à 15% d'opinions favorables. L'animal en moi prend le contrôle. J'aime ce sentiment. Je ne l'ai jamais vraiment connu. Porté par l'audace de ma partenaire d'un soir, j'ordonne à ma main droite de se glisser entre ses cuisses. À ma grande surprise, elle ne porte rien. En fait, ce n'est pas si surprenant que ça. Nous sommes dans un club libertin. La logique est respectée. Je ressors mon index. Il est humide. Couvert de cyprine. Elle me l'attrape et le met dans sa bouche pour le lécher. Je n'ai jamais fait ça avec Valérie. Avec Ségolène non plus d'ailleurs. Curieux, je remets mon doigt et le porte cette fois-ci dans ma bouche. Pour goûter. Ça n'a pas de goût. Ni mauvais, ni bon. Un peu comme l'eau.

Dites donc, ça devient chaud cette histoire...
Plutôt oui. Un extincteur n'aurait pas suffit à calmer mes ardeurs. Après dix minutes passées sur la piste, elle m'emmène dans l'arrière salle. Nous marchons dans un couloir sombre. Impossible de voir à plus de vingt centimètres. Des gémissements s'échappent de plusieurs pièces à la lumière tamisée. Ça m'intrigue. Nous arrivons dans une grande pièce de quarante mètres carrés. À peu près. Je ne suis pas agent immobilier. Je n'ai pas un compas dans l'oeil non plus. Ça ferait mal.

Là, vous rentrez dans le coeur de l'action!
Elle baisse mon pantalon et j'en profite pour enlever ma chemise. Mon sexe est en érection totale. J'ai à peine le temps de le regarder qu'il disparaît dans sa bouche. Entièrement. Je sens que mon gland touche le fond de sa gorge. Valérie n'a jamais accepté de faire ça. Elle trouve ça sale la fellation. Je ne lui en ai jamais voulu. Pour l'instant, je profite. Pris dans mon élan d'excitation, je l'invite à arrêter et l'incite à se mettre à quatre pattes sur le canapé en skaï rouge placé dans un coin de la pièce. Je la pénètre violemment. Inconsciemment, je mets toute la rage de mon quotidien entre ses reins. Elle crie. Elle apprécie. Je crois. Valérie et son sosie de Benjamin Castaldi viennent se poster sur le canapé et nous imitent. J'aime bien la voir faire l'amour avec quelqu'un d'autre. J'ai regardé sur internet et ça s'appelle être candauliste.

Ça a duré combien de temps?
C'était relativement court. Une vingtaine de minutes il me semble. Après quelques va-et-vient, elle se met à genoux devant moi, met mon sexe dans sa bouche et je vide ma semence dans sa gorge. Elle avale. J'aime. Beaucoup. Valérie imite Véro. J'aime. Encore plus. C'est terminé. Nous éclatons de rire. Aucun gêne n'est ressentie. Juste du plaisir.

Vous y êtes retournés depuis?
Non, j'ai trop de travail. Mais c'était une très belle expérience. Je conseille à tous vos lecteurs de tenter au moins une fois une sortie en club un jour. Au pire ça ne vous plaît pas et vous partez, au mieux, vous prenez votre pied.»

samedi 5 novembre 2016

Sortie à vélo sur le tournage d'Hunger Games

Quand on fait une sortie à vélo, c'est important de varier ses sorties pour éviter la lassitude. Le vélo c'est aussi une chouette façon de découvrir les environs de l'endroit où on habite. Il me semble qu'on appelle ça du cyclotourisme. Dans le cadre de mon entraînement j'ai une sortie (entre 1h et 2h) de programmée par semaine. Cette fois-ci, j'ai décidé d'aller à l'Est de Paris, vers Noisy-le-Grand.

Un jour je saurais faire de jolies photos en attendant voici mon pignon fixe mal cadré
Pour me rendre à Noisy-le-Grand, j'avais préparé un itinéraire que je m'étais envoyé sur mon Garmin Edge 520. Mais comme je m'y suis pris comme un manche, il y a eu un problème dans l'itinéraire au bout de 5km. Mais la vérité c'est que les panneaux sont assez bien faits pour s'orienter. Ajoutez à cela des coups d'oeil à Google Maps et il suffit de suivre une direction pour aller là où on veut. C'est ce que j'ai fait. 

En sortant de Paris, c'est tout de suite moins beau
Pour accéder à Noisy-le-Grand, il faut sortir de Paris et traverser des zones commerciales moches (comme ci-dessus), des routes défoncées et des voitures pressées. Mais au moment où j'ai fait la route (un samedi midi) c'était assez calme. Étant donné que je me suis dirigé au pif, j'ai pris un itinéraire moyen à l'aller avec du D+ et des endroits bruyants. Je me suis notamment pris cette montée en arrivant à Noisy-le-Grand. 


L'objectif de cette sortie était de se rendre au Palacio Abraxas, là où le dernier Hunger Games a été tourné. Situé en hauteur, l'endroit est repérable de loin. Dans le film, ça ressemble à ça. 

Capture d'écran Hunger Games la révolte (partie 2)
Dans le long-métrage, l'atmosphère est lourde, Katniss et ses potes tentent de se sauver. Ils sont dans une ville dévastée. Et bien dans la vraie vie... les alentours sont moins stylés. C'est de la banlieue pure. Le Palacio Abraxas est collé à un centre-commercial. Et pour dire ça simplement, tout ce qui est autour est moche. L'endroit est là mais on ne sait pas tellement pourquoi. 

Devant le Palacio
J'avais prévu de faire une jolie photo à l'intérieur. Une photo qui ressemblerait à celle-ci:


Mais comme j'ai de la chance, j'y suis allé le jour où un tournoi de sabre laser se déroulait à l'endroit ci-dessus. Du coup, l'espace était fermé. 


Donc je n'ai pas eu accès à l'espace le plus chouette mais j'ai quand même pu apprécier la beauté du lieu. 


Pour y aller, il suffit de passer par le Bois de Vincennes, traverser Joinville et aller tout droit pendant une dizaine de kilomètre. C'est vraiment très simple. Pour voir le chemin, allez jeter un oeil à mon parcours (au retour). 


Vous pouvez situer le Palacio d'Abraxas sur Google Maps en cliquant ici

Note: je ne serai jamais allé là-bas en transport en commun. Jamais. Rien que quand je dois aller à Boulogne en métro ça me fait chier. Mais quand je suis à vélo, je pourrais aller n'importe où car le trajet est vrai plaisir. Pour ça, le vélo c'est vraiment chouette. 

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mardi 1 novembre 2016

Objectif criterium pignon fixe: les intervalles

Dimanche 30 octobre 2016, il est temps de rentrer dans le coeur du sujet: l'entraînement. Après quelques recherches j'ai compris que le meilleur moyen de progresser ce sont les intervalles. Un intervalle (ou fractionné) ce sont des efforts intenses, suivis par des périodes plus calmes et ça s'enchaîne pendant une durée déterminée.

Un exemple d'intervalles

Mes intervalles

Il peut y avoir autant d'intervalles que de cyclistes. L'idée est simplement d'alterner les efforts intenses avec des efforts moins intenses. J'en ai trouvé plusieurs qui avaient l'air sympa:
- celui-ci proposé par Global Cycling Network

- celui-ci proposé par The Vegan Cyclist

Pour cette première session d'intervalles, j'ai opté pour un schéma proposé sur le site Bicycling.com.

Le voici.

«Aide à augmenter sa force et entraîne le corps à récupérer rapidement entre les efforts pour les événements qui requièrent des pics d'efforts. Appuyez fort pendant 40 secondes, récupérez pendant 20 secondes. À faire 10 fois de suite. 5 minutes de repos entre chaque session.»

Sur Garmin Connect on peut se créer des entraînements, les envoyer sur son compteur et ça donne ça.

Cliquez sur l'image pour l'aggrandir
Un programme d'intervalles comme celui-ci ressemble au schéma classique d'un critérium où il y a beaucoup d'accélérations.

Ce matin, j'ai donc effectué ce programme pour la première fois. J'ai fait 2 répétitions. Au total, ça a duré 30 minutes (dont 10 de repos). Voici les résultats. 

Note: je ne publierai pas les résultats de chaque session. Comme c'est la première séance, cela servira de base. 

Vitesse moyenne de déplacement: 28,6 km/h. Ça reste faible mais ça me va pour un début. 

Cadence moyenne: 76 rpm. Sur ce genre d'exercice, cette donnée est à prendre avec des pincettes car pendant les périodes de faible intensité, je tournais forcément moins vite les jambes.


Fréquence cardiaque moyenne: 157 bpm. Cette donnée est celle qui m'intéresse le plus. 


Aller vite sur de courtes périodes, je sais faire. L'important (dans le cadre de mon objectif) c'est la répétition d'efforts intenses. Pour y arriver, il faut donc améliorer les capacités de son coeur. Pour y parvenir, il faut sortir de la zone 3 pour aller taper dans la zone 4 (le seuil). À force de pousser son coeur, il va s'adapter et augmenter sa capacité de résistance. Pour cette première fois, j'ai réussi à aller souvent dans la zone 4 (c'est pas difficile en vrai, il suffit d'appuyer fort sur les pédales).

Le temps passé dans la zone 4 représente les moments d'accélérations
Pour cette fois-ci, j'ai répété 2 fois la session d'intervalles. C'est difficile et il faut s'accrocher, surtout vers la fin. Cependant à la fin de l'entraînement, je ne me sentais pas exténué. C'est pourquoi, la prochaine fois, je vais en faire 3 pour arriver à un total de 40 minutes: 10 de pause et 30 d'intervalles.

Par ailleurs, pour cette première session, j'avais fixé des objectifs pour chaque intervalle. Zone 2 cardiaque pour les 20" et Zone 4 pour les 40". Mais, je ne sais pas encore comment faire pour rester dedans. J'ai fait au pif. Et souvent mon rythme était trop élevé. Pour la prochaine session, j'ai défini des paramètres liés à la vitesse. 


Si pendant les 40 secondes, je suis souvent resté à une vitesse convenable, lors des phases de 20 secondes, j'ai eu tendance à descendre trop bas. 


L'idée d'un exercice comme celui-ci, c'est de pouvoir résister aux accélérations des autres. Et donc ensuite de rouler à une vitesse qui reste correcte, pas retomber à l'arrêt. D'ailleurs pour l'instant les vitesses sont assez faibles. 

J'ai prévu de faire cela le dimanche pendant 6 semaines. Le mercredi, je vais rouler avec le Ride du mercredi pour continuer d'apprendre à rouler en peloton et aussi parce que rouler avec des gens plus rapides que soi, permet de progresser! 

Je n'ai pas encore de programme établi pour chaque semaine. Je sais qu'il y a déjà des jours de repos (2), des jours d'activité (2) et des jours où je vais faire des exercices de renforcement musculaire (2). Pour le jour restant, sûrement le samedi, j'hésite à faire une sortie de 35km en zone 1 (endurance). 

À ce stade de l'entraînement, je ne sais pas s'il s'agit d'un programme efficace. Ces 6 prochaines semaines me permettront de voir si ça porte - un peu - ses fruits. 

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