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Découvrez l'infographie sur le vegétarisme en France et une vidéo sur le végétarisme à Paris

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

samedi 29 octobre 2016

Objectif critérium de pignon fixe: poser les bases

J'ai fixé l'objectif, fait quelques ajustements pour m'aider dans mon entraînement, il est temps de poser les bases avant de rentrer dans le vif du sujet.


L'endroit
Pour pouvoir s'entraîner efficacement et tranquillement, j'ai choisi le polygone de Vincennes. Le gros défaut de cet endroit c'est la qualité de la route qui est plutôt mauvaise. Mais pas assez pour me dissuader d'y aller. Il y a plusieurs avantages, la piste est large et on peut se faire doubler ou doubler facilement. Aussi, à chaque fois que j'y vais ce n'est jamais plein de personnes. Et autre point important, ce n'est pas très loin de chez moi. Il y a une montée une descente et au final l'élévation est de... 0%. L'avantage c'est aussi qu'un tour fait 3km, j'aurais préféré un tour de 1,5 mais c'est mieux que rien!

Poser les bases
Mon objectif est de me qualifier pour participer à une course de la dernière chance dans un critérium de pignon fixe. Et, ça dépend sûrement des courses, mais d'après ce que j'ai vu, la course fait environ 25km. J'ai donc roulé pendant 25km autour du polygone. Ça donne environ 8 tours. Je me suis créé un segment privé sur Strava pour pouvoir surveiller mes progrès (s'il y en a).

Voilà mon point de départ:

Vitesse moyenne: 26km/h (je vous ai dit que j'étais débutant, d'où l'intérêt du défi). Je ne pense pas que ce soit réaliste d'espérer atteindre les 50km/h de moyenne d'ici l'année prochaine mais si je pouvais approcher les 40km/h ça serait déjà bien.

Cadence moyenne: 77 tours par minute.  L'un des objectifs est aussi d'augmenter ma cadence de pédalage. Et la vitesse viendra avec.

Rythme cardiaque moyen: 158 battements par minute. D'après le graphique ci-dessous fourni par Strava, j'ai roulé en zone 3, ce qui semble être ma zone de confort.


L'une des façons de progresser et d'aller plus vite est d'augmenter ses capacités respiratoires. Et pour y arriver, il faut aller dans la zone 4 (et éventuellement la zone 5). À force d'y aller, le corps (coeur, muscles) va se renforcer et vous permettre de progresser.

Durée totale: 55'50". Je vais surveiller tous les paramètres cités ci-dessus pendant mon entraînement. Celui-ci me permettra de voir mes progrès. Plus il descendra, plus j'aurais progressé.

Je referai ces 25km toutes les six semaines et je relaterai sur mon carnet de bord les résultats.

Pour progresser en vélo (pignon fixe ou pas), il faut faire des intervalles. Ce sera l'objet du prochain article d'Objectif critérium de pignon fixe.


vendredi 28 octobre 2016

Objectif criterium : nouveau pignon fixe et achat du Garmin Edge 520

L'objectif est fixé, maintenant il est temps de mettre en oeuvre les détails qui vont me permettre de l'atteindre. Si vous ne savez de quel objectif je parle, je vous invite à aller lire cet article.


Achat d'un pignon chez Fixie Warehouse
Après avoir analysé que je n'étais pas assez rapide, j'ai réfléchi à une façon d'aller plus vite. Et l'une des façons techniques (et pas physique donc) d'y arriver est d'augmenter le ratio de son pignon fixe. Le ratio c'est le rapport entre le pignon et le pédalier. Pour pouvoir le calculer facilement, il suffit de connaître le nombre de dents de chacun des éléments et d'aller sur ce site très utile


Avec cet outil, vous pouvez voir plusieurs paramètres. Je vais passer sur le skid patch qui ne m'intéresse pas car je ne skidde pas. Je vais plutôt vous parler de la cadence/vitesse. La cadence c'est le nombre de tours de pédalier que vous effectuez en une minute. Et en pignon fixe c'est un élément important pour choisir votre ratio! Donc, c'est important de regarder la partie dédiée à ça pour voir ce qu'on peut obtenir avec un ratio ou un autre. 

Quand j'ai acheté mon pignon fixe, j'avais un 42/16 (ratio: 2,63). J'ai donc roulé avec ça pendant 2 mois. C'est un ratio polyvalent. Efficace pour accélérer quand le feu passe au vert et pratique dans le D+ (quand ça monte). Ça pourrait aussi suffire pour rouler sur du plat à 14km/h. Mais il se trouve qu'en ville je vais un peu plus vite que ça. Et je ne vous parle pas des descentes où ça mouline à fond (sachant qu'en pignon fixe on n'arrête pas de pédaler). Je devais donc augmenter mon ratio pour essayer d'aller plus vite. Enfin... en dehors de mon entraînement, je m'en fous d'aller vite à vrai dire, c'est donc surtout pour mon entraînement que je veux faire évoluer la taille de mon pignon fixe. 

Le rendement pour un ratio de 2,63

D'après ce que j'ai lu, un bon ratio pour participer à criterium de pignon fixe se situe au-dessus de 3. Mais comme je veux y aller progressivement (et aussi parce que j'ai le temps - et aussi parce qu'un pédalier ça coûte plus cher qu'un pignon) j'ai décidé d'aller chez Fixie Warehouse pour acheter un pignon de 15 dents. 

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Un petit mot sur Fixie Warehouse. J'ai découvert le magasin via le Ride Du Mercredi. Il se trouve dans le XIVe arrondissement de Paris. Autrement dit, pas à côté de chez moi (je mets une heure A/R pour y aller). J'y suis allé une fois pour acheter des lumières et j'ai bien apprécié l'atmosphère du magasin et l'accueil reçu. Là, le gars m'a laissé regarder comment il change un pignon. C'est une opération anodine pour un cycliste averti mais comme je suis néophyte j'ai découvert des trucs. Ensuite, on a parlé vélo et c'était un échange super chouette. Si vous voulez vous mettre au pignon fixe, je vous conseille vivement de vous fournir chez Fixie Warehouse

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Pour le pignon, j'ai opté pour un Cycles Victoire. Une entreprise basée à Clermont Ferrand. Leurs pignons sont donc 100% français! C'est un point assez important pour moi, mais ce n'est pas le sujet. DONC, avec ce nouveau pignon fixe je suis passé en 42/15 (ratio: 2,8). 

Le rendement pour un ratio de 2,8
Comme vous pouvez le voir, la différence avec un ratio de 2,63 n'est pas énorme. Mais c'est avec des petits changements qu'on peut progresser. Aussi, le ratio ne fait pas tout, il y aussi l'aspect physique que j'aborderai plus tard.

Achat du Garmin Edge 520
Maintenant que j'ai un objectif fixé, je ne souhaite plus m'entraîner à l'aveugle en faisant simplement confiance à mes sensations. Après de longues recherches et de longues minutes à regarder les articles et les vidéos sur le sujet, j'ai décidé d'opter pour le Garmin Edge 520. Ce qui m'a convaincu, c'est que sur son site, Garmin propose un paquet avec une ceinture cardiofréquencemètre, un capteur de cadence et un capteur de vitesse. Pour la petite histoire, j'avais déjà acheté une ceinture mais elle n'était pas compatible avec mon téléphoné et ça m'a soulé. Là au moins, je suis sûr que ça va fonctionner. Ce compteur dispose aussi de possibilités très pratiques pour s'entraîner. Il y a la possibilité d'entrer des intervalles, de voir sa cadence de pédale, son rythme cardiaque, bref tout ce qu'un compteur peut faire. Oui, Strava permet aussi de faire ça (il me semble) mais j'en avais un peu marre d'utiliser mon portable lors de mes sorties. Là, je peux poser mon Garmin sur ma potence, l'avoir sur mes yeux et surveiller tout ce que j'ai à surveiller simplement en baissant la tête!  

Voilà, avec ces deux acquisitions, je vais pouvoir entamer du bon pied mon entraînement pour objectif! 

Rappel: si vous souhaitez suivre mes aventures, vous retrouverez tous les articles en cliquant ICI.

jeudi 27 octobre 2016

[Compte-rendu] Alleycat Random x RDM (Paris)

Ce mercredi 26 octobre 2016, la Team RanDoM a organisé sa première alleycat à Paris. Une alleycat est une course où il faut rallier des points de contrôles à travers la ville, le plus vite possible. Avec ma connaissance limitée de Paris, je n'étais pas rassuré. Voici un compte-rendu de ma première alleycat.


Ce soir, pas de Ride du Mercredi pour cause d'alleycat. Mais le rendez-vous est au même endroit, à Rambuteau vers 20h30. Quand j'arrive, il y a déjà quelques personnes qui sont prêtes à débouler dans les rues de la ville. Mais avant le départ, il faut s'inscrire, moyennant 2 euros. En échange, on récupère notre carte plastifiée de l'alleycat.


J'ai eu le numéro 37
Plus les minutes passent, plus les concurrent-es commencent à arriver. À 21h, on arrive à une centaine de personnes rassemblées pour participer à l'alleycat.


21h, les inscriptions sont fermées. L'un des organisateurs s'élève sur un piédestal bancal pour annoncer la suite des événements. Il rappelle que chacun est responsable de sa sécurité et qu'il faut donc faire attention. Il nous dit aussi qu'on va devoir déposer nos vélos et se mettre en bas de la colline de Beaubourg en attendant le départ.


Pendant que nous sommes en bas, les organisateurs déposent les manifestes dans les rayons des vélos. Un manifeste est la base d'une alleycat. Il indique les endroits où se trouvent les points de contrôle par lesquels il faut passer.

Le manifeste de la Random Alleycat

Avec Henri, on décide de rester ensemble. Vu que c'est notre première alleycat, on s'est dit que ça serait une bonne idée. Une fois le départ donné, tout le monde court vers son vélo pour attraper le manifeste et établir son parcours. Oui, car chaque point peut se faire dans l'ordre qu'on veut.

Après avoir regardé sur mon téléphone les adresses, on décide de commencer par les points de contrôles qui se trouvent à l'Ouest de Paris et les plus éloignés. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'avec Henri, on ne connaît pas super bien Paris, du coup ça s'annonce pas si simple (divulgachis: au final ça s'est bien passé mais vous allez voir ça dans la suite de cet article).

Premier point de contrôle: «Rejoins la team devant l'endroit ou Winamax organise des tournois de poker. 86 rue de Clichy en face du Cercle de jeu».

Après un rapide coup d'oeil sur Google Maps, je vois que c'est pas loin de la Place de Clichy. Donc, on y va à fond mais une fois à 300m de l'objectif et devant Pigalle, on ne voit plus trop comment rallier le point. Après un rapide coup d'oeil, on prend un contre-sens (autorisé) et on arrive à notre premier point de contrôle. À peine le temps de descendre du vélo, on nous annonce l'épreuve: faire des squats avec le vélo dans le dos. Je n'ai jamais fait de squats. Du coup, je mets mon pignon fixe au-dessus de ma tête et je m'exécute, non sans difficulté. Épreuve validée et on s'enquiert de notre prochaine destination. Celle où on a le plus galéré!


Deuxième point de contrôle: «LAS VEGAS et Paris réunis en une photo. Trois choix s'offrent à toi; Maison de la radio, Pont de Grenelle ou Pont de Mirabeau. Trouve le meilleur point de vue.»

Avec Henri, on regarde le point le plus près de nous: la Maison de la Radio. On redescend vers Concorde pour longer la Seine sur une piste cyclable. On arrive à la Maison de la Radio et là rien, personne. Je propose à Henri de faire le tour mais après 100m on comprend vite qu'en fait le point de contrôle n'est pas là. Je relis l'énoncé et LÀ je réalise qu'il est question de la réplique de la Statue de la liberté. On repart à fond dans l'autre sens mais je ne la vois pas. Manque de lucidité en fait c'était dans l'autre sens. On monte sur le pont de Grenelle, on descend jusqu'à la Statue de la liberté et là, rien, personne (enfin si, des gens qui font de la muscu). On s'est bien plantés. Mais du coup on comprend qu'il ne reste qu'un endroit où aller: le Pont de mirabeau. Et en effet, c'est là où se trouvaient les gens qui ont pu tamponner notre manifeste.

Troisième point de contrôle: «Ce petit cube à 6 face décide de ton avenir. Savais-tu qu'il a pour origine l'Asie? Rejoins-nous dans le quartier des plus gros amateurs de jeux de hasard! Viens nous défier au croisement entre l'avenue de Choisy et la rue de Tolbiac. Advienne que pourras.»

Pour ce coup, je suis Henri, car il a vécu dans ce quartier et il sait où ça se trouve. Après une petite hésitation, on passe par le boulevard des Maréchaux. Et j'ai découvert cette montée horrible!

Le segment Strava
LA FIN EST À 8,3% UESH!!!!
On arrive au point de contrôle facilement car Henri connaît bien le quartier, donc. Et là on nous tend un gros dé en carton qu'on doit lancer. Je tombe... sur du wasabi. Je n'en avais jamais mangé. Je le bouffe sans réfléchir et là ça me fume la bouche car je ne suis pas habitué à ce niveau de piquant! Mais bon ça va au final. 

Avec le recul, on s'est dit avec Henri qu'on aurait pas dû descendre par les maréchaux mais passer par la route qui se trouve plus haut. On aurait évité la grimpette et gagné quelques minutes. 



Quatrième point de contrôle: «Pas de hasard sans casino, on va donc se rapprocher du nouveau casino de Paris. Rendez-vous au 94 rue oberkampf sur la place pour confier to destin à on ne sait quoi.» 

Après avoir suivi Henri dans le XIIIe, à moi de montrer le chemin car je connais très bien le quartier autour d'Oberkampf et je sais exactement où aller. C'est avec une certaine excitation qu'on se dirige vers le dernier point de contrôle. Là, on arrive et nous tend un shooter. Je bois rarement de l'alcool, seulement de la bière. Et là, je comprends que ce n'est pas de la bière mais de l'alcool fort. Je l'avale sans réfléchir et ÇA ME NIQUE LA GUEULE SA RACE! J'attrape ma gourde en vitesse pour boire de l'eau et soulager ma gorge. 

Là, alors qu'on pensait qu'on avait terminé, on nous annonce un point de contrôle surprise à Nation. Heureusement qu'on a choisi de terminer à Oberkampf, pas loin de Nation, car si tu termines au pont de mirabeau, tu dois littéralement aller à l'autre bout de la ville!!! On y va et là un autre shooter nous attend. Ça me nique ENCORE la gueule et on nous annonce qu'on a terminé. On apprend aussi qu'on n'est pas derniers. On se félicité avec Henri, contents d'avoir terminé notre première alleycat

Direction la Petite Porte à Strasbourg Saint-Denis pour terminer la soirée et assister au podium des filles et des garçons. 


Bilan: j'avais un peu d'appréhension avant d'y aller. Mais en fin de compte, c'était vraiment super. L'organisation était très bien, on s'est bien amusés. Merci à la Team Random qui a vraiment assuré. 

Voici le parcours qu'on a fait avec Henri (30,6 km en 1h40)

L'activité sur Strava

A lire aussi:




mercredi 26 octobre 2016

Avis série - Black Mirror s03e01

Black Mirror est une série anglaise qui parle des technologies réalistes qui pourraient arriver dans un futur proche. Et la série s'intéresse surtout à leurs conséquences sur la société.


J'avais vu les 2 premières saisons quand elles sont sorties. Mon carnet de bord existait déjà. Mais je n'ai rien écrit dessus. La raison est simple: la série m'a trop choqué. Dans le bon sens. Black Mirror est une série qui fait réfléchir sur notre quotidien. Et j'adore ce genre de séries. En terminant un épisode de Black Mirror, on ne passe pas à autre chose. On y pense. On réfléchit à la façon dont on se comporte, dont se comportent les gens. Regarder Black Mirror est une vraie expérience. À défaut de vous parler des 2 premières saisons, je vais vous donner mon avis sur cette troisième saison, parue en 2016. La suite de cet article contient des révélations sur les intrigues.


Épisode 1: Chute libre
Pour le premier épisode de la saison, les scénaristes ont dû frapper fort. Ils ont réussi. Dans cet épisode on découvre un monde dans lequel tout le monde se note via une application. Pour avoir une bonne note, il faut être gentil-le avec les autres. Il faut en faire des caisses. Si ce n'était qu'un jeu, ça n'aurait pas de conséquence. Mais là, dans ce monde, une bonne note permet d'obtenir des avantages: avoir un appartement, contracter un crédit, louer une voiture, avoir du travail.


La jeune femme ci-dessus cherche un appartement. Elle en trouve un qui lui plaît mais il est trop cher pour elle. On lui dit qu'elle peut avoir une ristourne si elle arrive à avoir une note suffisamment élevée. Mais elle doit aller vite. Par chance, une amie d'enfance lui propose d'être sa demoiselle d'honneur à son mariage. Et cette amie est entourée par des gens qui ont des notes très élevées. Et recevoir une bonne note de la part de gens qui ont des bonnes notes, permet de faire augmenter la sienne plus rapidement. Je ne vous dévoile pas la fin mais je peux vous dire que ça ne s'est pas bien passé.


Je dirais que c'est l'épisode le plus lié à l'actualité (avec le 6 aussi). Les réseaux sociaux prennent de plus en plus d'importance dans la société. Et des gens, en mal de confiance en eux, s'en servent pour gonfler leur estime, quitte à se renier et à dire adieu à tous comportements naturels. Je me souviens de cette Instagrammeuse qui, un jour, a révélé que toute sa vie était fausse et qu'elle en avait marre de faire semblant. Si, de mon point de vue, les réseaux sont plus positifs que négatifs, ils peuvent aussi faire du mal aux plus fragiles.

Mon conseil: faites ce qui vous plaît et ne faites rien pour plaire aux autres. Plus vous mettez de contraintes dans votre vie, moins vous serez heureuse/heureux.

Je partagerai avec vous mon avis sur les autres épisodes prochainement.

Je vais m'entraîner pour participer à un critérium de pignon fixe (présentation)

Salut. Si c'est la première fois que vous venez sur mon carnet de bord, je me présente. Je m'appelle Éric. Sur la toile mon pseudonyme c'est posieric. Avec cet article, je vous présente une décision prise en cette fin de mois d'octobre 2016: participer à un critérium de pignon fixe en 2017. Au fil des semaines, je vais essayer de vous relater étape par étape tout ce que je vais faire, mes difficultés, mes satisfactions, mes achats de matériel. Vous pourrez vous tenir au courant de l'évolution de mon entraînement en suivant cette étiquette où seront regroupés tous les articles.

Photo: Gaëlle Leroy


Avant cela, laissez-moi vous présenter mon parcours avec le vélo et ce qui m'a amené à me fixer cette objectif. Je fais du vélo depuis tout petit. Je me souviens être allé parfois au lycée à vélo. Mais sans plus. Niveau sport, dans ma jeunesse (avant 18 ans), j'ai surtout fait du football et du tennis. Et je ne sais plus comment ni pourquoi mais en 2010, j'ai acheté un vélo à pignon fixe sur Le Bon Coin. Après quelques changements effectués chez La tête dans le guidon, mon vélo ressemblait à ça.


J'ai saigné ce vélo. Malgré le fait que j'avais une voiture, j'utilisais surtout mon vélo pour me déplacer: aller à l'université,  aller à mon travail d'étudiant, aller en ville prendre un verre... il est vraiment entré dans mon quotidien. Malheureusement, à l'époque je skiddais (action de bloquer les jambes pour arrêter la roue arrière) pour freiner. Et je le faisais beaucoup parce que j'étais content de savoir le faire. Je crois que j'ai exagéré. Car un jour, j'ai senti une vive douleur dans la jambe droite. Je suis allé au bout de mon trajet mais une fois arrivé, j'ai compris que ça allait poser un problème. Ce soir-là, je n'ai pas pu rentrer à vélo, ma copine a dû venir me chercher et je n'ai pas pu m'asseoir dans la voiture tellement j'avais mal à la jambe. Résultat: j'avais une sciatique. C'est l'un des pires souvenirs de ma vie. Pas seulement parce que je ne pouvais pas faire de vélo mais aussi car je ne pouvais plus m'asseoir et m'allonger normalement. C'était vraiment un moment horrible.


Après quelques mois à récupérer (je n'ai rien fait de particulier à part ne pas faire de vélo), j'ai récupéré un autre vélo mais pas à pignon fixe, avant de partir vivre à Paris en 2012.

>>> Faire du vélo à Paris, c'est dangereux?

Là, pendant 2 ans, j'ai été très concentré sur ce que je faisais au niveau de mes études et de mes expériences professionnelles. Je n'ai pas trop pensé au vélo. Aussi, je dois admettre que j'avais peur. Paris à vélo ça m'impressionnait. Et puis après avoir fait un essai sur un vélib (et perdu 150€ parce que je l'ai mal accroché), je me suis rendu compte que ça allait en fait. J'ai donc acheté un vélo à Angers  (je l'ai remané à Paris) et je l'utilisais surtout le samedi et le dimanche pour me promener. Et puis à la rentrée 2015 je me le suis fait voler.


Je n'étais pas trop énervé car j'avais fait exprès d'acheter un vélo pas cher (70€) dans cette éventualité. Après avoir passé quelques mois sans vélo, j'ai fait une nouvelle acquisition pendant l'été 2016. Je me suis acheté un EXS Métropole à la Bicyclette.

Quand je l'ai acheté il ressemblait exactement à ça
 Je n'avais pas d'idée particulière en l'achetant, juste rouler. Il m'a coûté 400€. Un vélo d'entrée de gamme. Au début, je l'ai simplement utilisé pour me déplacer avec des objectifs précis (aller au travail, acheter à manger) et puis j'ai commencé à ressentir le besoin de rouler pour rouler. C'est là où je suis passé du simple moyen de locomotion au loisir sportif.

Voir l'activité
J'ai commencé à faire de plus distances, comme ci-dessus où j'ai fait 48km (ma distance la plus longue à ce jour). D'ailleurs, vu que je ne m'étais pas préparé, j'ai eu du mal à marcher pendant les jours qui ont suivi. La flamme ne s'est pas éteinte. Depuis le mois de septembre, je me suis fixé un objectif de 80km par semaine que j'ai toujours réussi à remplir. Au moment où j'écris ces lignes ma moyenne est de 102km par semaine.

Au début, je roulais n'importe comment, sans trop réfléchir à tout ce qui entoure une activité physique. Et puis petit à petit, j'ai commencé à devenir plus "sérieux". Même si sérieux est un bien grand mot. Je me suis renseigné sur l'hydratation, par exemple. J'ai découvert que boire énormément d'eau est primordial. Se reposer, aussi. 


J'ai compris aussi que les maillots de cyclisme n'existent pas seulement pour faire beau mais qu'ils sont pratique pour permettre au corps de mieux respirer. Du coup, je me suis acheté un maillot (visible ci-dessus) et un cuissard. Je dois admettre qu'il n'y a aucune comparaison entre rouler en habits de ville et en habits de cyclisme. 


Entre septembre et la fin octobre, je me suis équipé: casque, gants, bidon, casquette, sacoche à mettre sous la selle, garde-boue et lumières. 

Pendant ces deux mois, j'ai roulé sans objectif. Des fois je roulais à fond, des fois je roulais juste dans ma zone de confort, des fois je faisais des montées, des fois je faisais des sorties pour découvrir les coins de Paris que je ne connaissais pas, bref je voulais simplement rouler. 

En octobre, j'ai songé à passer en pignon fixe, car pour l'instant j'étais en roue libre, encore traumatisé par ma mésaventure d'Angers. J'étais persuadé qu'un pignon fixe apportait simplement le skid comparé à une roue libre. Et puis j'ai réalisé qu'en fait c'était juste une possibilité. Un pignon fixe, c'est surtout une façon de mieux sentir son vélo et de plus se dépenser (car on pédale tout le temps). Il y a aussi l'énergie donnée par la roue arrière. Je suis donc passé en pignon fixe. 

Après être passé en pignon fixe, j'ai découvert l'existence des critériums de pignon fixe (haha on rentre enfin dans le coeur du sujet!!!). Des courses qui s'adressent aux gens qui ne sont pas dans le circuit traditionnel. À des gens qui font autre chose dans leur vie, même s'il existe quelques coureurs professionnels. Au début, en regardant les vidéos, je me doutais que ça allait vite et puis je suis tombé sur une vidéo où la vitesse était affichée. Et puis après vérification, j'ai lu que la moyenne des plus forts étaient autour de 50 km/h. 



À part ça, récemment, j'ai participé au Ride du Mercredi et j'ai abandonné à 15km de la fin. Mon corps n'a pas suivi et vu que la carte était très roulante, c'était aussi trop rapide pour moi. J'étais déçu mais pas abattu. Un échec est le début d'une réussite, j'ai donc réfléchi aux raisons de ma défaillance. Et la réponse était assez simple à trouver: il faut travailler sérieusement! 



Même si j'aime bien rouler au Ride du Mercredi, les suivre ne me paraît pas un objectif assez suffisant pour me motiver, même s'il va faire partie de mon entraînement. 

BAAAAAH, cet article est trop long. Je vais donc faire court. 


L'objectif précis que je me suis fixé est le suivant: participer à un critérium de pignon fixe et réussir à me qualifier pour la course de la dernière chance. En gros, il y a un premier tour de qualif, les plus rapides vont directement en finale et les un peu moins rapides vont à la course de la dernière chance. Et les encore moins rapides sont éliminés. 

Je pars de rien. Je suis débutant dans le pignon fixe en tant que loisir sportif. Aujourd'hui, en roulant à mon rythme, je suis autour de 21km/h. Quand je force, je peux atteindre les 26km/h de moyenne. Je suis vraiment débutant! Je pars de rien. 

L'objectif est très haut et je vais tout faire pour réussir. 

Je vous invite à venir régulièrement sur mon carnet de bord pour voir l'évolution de mes progrès. 

Merci d'avoir lu cet article, si vous avez des remarques ou des encouragements, profitez de l'espace juste en-dessous. 


dimanche 16 octobre 2016

Paris à vélo - Pourquoi je respecte le code de la route

À pieds, à vélo, je respecte le code de la route. Si vous avez déjà marché avec moi vous le savez. À vrai dire, je ne sais pas à quand ça remonte. Ce dont je me souviens c'est de la première fois où je suis allé en Allemagne, en tant qu'adulte, car j'y étais déjà allé plus jeune. C'était en 2014, à Dortmund. Avec Gaëlle, on se dirige vers la gare et avant d'y accéder il faut traverser une route assez large. Similaire à la place de la République à Paris ou le boulevard Foch à Angers. Le feu est rouge. Je regarde au loin, car on pouvait voir au moins jusqu'à 100m, il n'y a aucune voiture. Aucun vélo. Rien. Et pourtant, personne ne bouge. Tout le monde respecte le feu. C'est ce jour-là que j'ai découvert l'une des facettes qui caractérise le peuple allemand: le respect des règles.



Depuis, je dois admettre faire une fixation là-dessus. Sur le respect du code de la route. Avant je n'en avais pas rien à foutre, mais là j'y fait encore plus attention. J'ai surtout commencer à observer le comportement des gens. Des piétons, dans un premier temps. Une grande majorité des gens que je croise dans les rues de Paris s'en fout des feux. Vert, rouge, c'est pareil. Ils regardent s'ils ont le temps de passer et ils avancent. Là où ce comportement devient absurde c'est quand le feu piéton est vert et que les gens sont plus concentrés pour voir si la voiture (qui a un feu rouge) va s'arrêter au lieu d'avancer. Pour eux l'indicateur c'est la présence d'un véhicule sur la route ou pas.



Si j'ai choisi de respecter les feux, car avant c'était inconscient, c'est aussi parce que j'ai le temps. Et j'ai observé tous ces gens qui trottinent pour ne pas se faire écraser par une voiture parce qu'en fait c'était trop juste de passer. C'est juste infâme. Et si tu DOIS traverser au rouge, il ne faut pas simplement regarder la conséquence. À mon avis, il faut chercher l'origine. Pourquoi t'es pressé? Pourquoi tu dois créer un possible désagrément pour les autres? C'est comme ça que j'ai aménagé ma routine du matin*. J'ai fait en sorte de me lever assez tôt pour toujours avoir 5/10 minutes de battement et marcher tranquillement.

*quand j'étais à pieds. Cela dit je le fais encore maintenant que je suis à vélo.

>>> Histoire de vélo: le jour où j'ai failli tuer une dame

Là je parle de l'école, du travail. Mais ça fonctionne aussi quand vous avez un rendez-vous, un train, un avion. Il faut faire en sorte de toujours prévoir du temps, quitte à arriver trop tôt. Ça vous évitera d'être suant. Et si vous traversez au rouge parce que tout le monde le fait, là je ne peux rien pour vous. Le mimétisme des comportements stupides m'a toujours sidéré. Je crois que le pire, c'est quand je vois des voitures avancer tout doucement alors que le feu piéton est encore vert. Là, on entre dans le domaine de la stupidité pure et dure, mais c'est un autre sujet.



Ça faisait longtemps que je voulais parler de ce sujet. Et l'impulsion est venue après avoir lu cet article (billet de carnet de bord?) publié sur Libération.



Ce qu'il faut savoir c'est qu'à vélo, je respecte le code de la route. Je m'arrête aux feux, j'utilise les sens interdits autorisés aux vélos. Et oui, ça m'agace quand je vois des cyclistes, surtout les inexpérimentés qui sont fébriles sur leur bicyclette, griller les feux sans réfléchir. Le pire ce sont les cyclistes qui dépassent le feu rouge de 5 mètres pour aller jusqu'au croisement et qui du coup ne sont pas au courant quand le feu est vert car ils n'ont aucun indice pour le savoir. Ouais, la France, ce n'est pas Copenhague (ou les pays anglo-saxons) où ton feu est aussi visible de l'autre côté de la route.

Mise à jour: Jules, cycliste à Paris me signale qu'il fait cela: «Je n’aime pas être devant et avoir des caisses qui me collent au cul et me mettent la pression.» Et ça se comprend tout à fait.

>>> Faire du vélo à Paris, c'est dangereux?

Ces derniers mois, à vélo, j'ai donc respecté le code de la route scrupuleusement. Et puis des fois quand même je suis contrarié quand sur un même boulevard, je dois m'arrêter tous les 50m parce qu'il y a un feu rouge. Ce n'est pas agréable, à vélo, de s'arrêter aussi souvent. Et je m'en rends compte quand je n'ai que des feux verts, c'est super agréable. Je réalise aussi que c'est bien d'avoir une sortie à vélo fluide quand je vais au Ride du mercredi.

Instagram: posieric
C'est aussi pour ça que récemment, les mairies ont commencé à autoriser les vélos à ne pas s'arrêter aux feux quand la situation le permet: tourner à droite, aller tout droit quand il n'y a pas de croisement. Et ça, c'est chouette.

Ce dimanche 16 octobre 2016, j'ai fait une sortie en pignon fixe. Ce 15 octobre, je suis passé d'une roue libre à un pignon fixe. Et en pignon fixe, c'est plus chiant de s'arrêter, donc le but est de ne jamais s'arrêter. Et c'est un des côtés amusants de ce genre de vélo. Donc, j'ai fait 10 kilomètres dans Paris, sans m'arrêter.



Oui. Je l'admets, j'ai grillé des feux. Mais à chaque, je n'ai jamais mis personne en danger, ni gêné les autres. Je l'ai fait seulement après m'être assuré que la voix était parfaitement libre. Résultat: mon trajet était plus fluide, ma moyenne (24,5 km/h) plus élevée aussi.

En conclusion, même si c'est des fois c'est chiant de s'arrêter, ne pas respecter le code de la route, qui a été imaginé pour créer une harmonie entre toutes les personnes sur l'espace public, n'est pas une bonne idée. Quand quelqu'un ne respecte pas une règle dans un système, ça le fausse et endommage son fonctionnement. Ne soyez pas comme ça. Car le plus chiant, c'est de gêner les autres. Si vous traversez en dehors des clous, grillez des feux à vélo, soyez simplement certain-es de ne gêner personne. Genre les vélos qui filent tout droit et grillent la priorité aux piétons qui ont le feu vert, c'est de la pure stupidité.

Le vivre-ensemble c'est le respect des autres. Quoi que vous fassiez, utilisez votre bon sens.

dimanche 9 octobre 2016

Avis cinéma - ALLEYCATS

Si tu n'es pas cycliste en ville, tu n'as jamais entendu le terme «Alleycat». Bon, pour être plus précis, si tu n'es jamais intéressé-e à la communauté des coursiers. Donc, en voyant l'affiche du film Alleycats, tu ne t'es pas dit: "Ah, ça peut-être un chouette un film où on voit des gens faire du vélo urbain à Londres". C'est ce que je me suis dit en tombant par hasard sur ce long-métrage qui se déroule en Angleterre.


De quoi ça parle? 
Lors d'une livraison, un coursier tombe sur une scène qu'il n'aurait pas dû voir: un meurtre. Il filme tout avec sa GoPro. Pas de bol, il est tombé sur un membre du gouvernement du Royaume-Uni. Il va demander à son homme de main de tuer le jeune livreur à vélo. Sa soeur, rentrée d'un voyage, va tout faire pour obtenir la vérité sur cette mort étrange.


Avis
Déçu par Premium Rush trop américain et trop spectaculaire, j'avais peur de regarder un film raté. Divulgachis: ce n'est pas le cas DU TOUT. Il n'y a pas d'effets spéciaux dans Alleycats. Et il n'y en a pas car c'est un petit film. J'ai découvert que pour aider à sortir le film, un projet Kickstarter avait reçu 60 000 euros donnés par 565 personnes.



Du coup, c'est simple, les images ne sont pas folles mais ça fait le travail. J'ai apprécié le fait que le vélo n'est pas simplement un prétexte pour attirer les gens. Le vélo n'est pas au centre de l'intrigue mais il est quand même très présent. Au-delà de ça, le scénario m'a surpris par son étonnante qualité. Si vous aimez Londres et le vélo, je vous invite à regarder Alleycats sans plus tarder.


Ah si, le seul bémol: dans le film, peu de cyclistes portent des casques. C'est dommage. 



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