RETROUVER UNE PROF

J'ai voulu retrouver une professeure d'anglais qui a marqué ma scolarité.

Et si tu devenais végétarien ?

Découvrez l'infographie sur le vegétarisme en France et une vidéo sur le végétarisme à Paris

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

vendredi 31 janvier 2014

Avis - La femme de hasard de Jonathan Coe




Préambule
Je vous l'ai déjà expliqué, quand je vais dans une librairie, j'aime bien me promener dans les allées pour trouver des livres à lire. Cette fois-ci, au Comptoir des mots, je suis tombé sur La femme de hasard de Jonathan Coe. C'est son premier roman. Bon, en fait, je vais me répéter, allez lire l'avis sur Le confident si vous voulez connaître les raisons de ce choix.



De quoi ça parle ?



Avis
Ca se lit vite, ça se lit bien et pourtant – parfois - son style est lourd. Ce livre est écrit comme s'il racontait l'histoire directement aux lecteurs. Il y a des passages plutôt agaçants où il fait des apartés interminables. Il semble avoir eu peur de faire un roman trop court. Mis à part ça, c'est très agréable à lire. Comme l'a indiqué Juliette sur son – beau – blog : ''Je n'ai pas adoré ce livre mais je l'ai lu très rapidement''. L'histoire est captivante et plutôt déprimante, il faut le dire. Pour Maria, rien ne va et elle ne fait rien pour que ça s'arrange. La pauvre est victime de la Loi de Murphy présentée ainsi par son auteur : ''Anything that can go wrong, will go wrong''. Dans son roman, Jonathan Coe, dépeint une vie dont personne ne veut, dont personne ne rêve, que tout le monde souhaite éviter autant que faire se peut. C'est un roman sombre mais il parvient à nous donner le sourire grâce à des touches d'humour anglais distillées avec parcimonie.

Une partie de l'histoire de Maria m'a fait penser à une histoire développée dans La vie de famille, série afro-américaine pleine de bons sentiments, qui a bercé mon enfance et que je continue à regarder tous les soirs à 19h30 sur l'Enorme TV.


L'histoire résumée en quelques lignes (passez en surbrillance)
La femme de hasard raconte l'histoire de Maria, une belle fille. Problème, elle est bizarre. Elle n'aime pas particulièrement les autres, pas particulièrement les garçons, ni les filles d'ailleurs. Ronny, un garçon au physique ingrat, est amoureux d'elle depuis toujours. A chaque fois qu'ils s'entretiennent, il lui demande sa main. Ses « amis » tentent de lui faire changer d'avis en lui faisant comprendre qu'elle n'est pas heureuse comme elle est. Après avoir brillamment terminé le lycée elle part à Oxford, sans conviction. Là-bas, elle se lit d'amitié avec une certaine Sarah. La meilleure amie qu'elle aura tout au long du roman. C'est sa confidente, l'épaule sur laquelle elle peut pleurer, rire, partager ses peines et ses joies. Grâce à son physique, Maria a des petits-copains, mais rien de sérieux. Elle ne prend pas de plaisir dans le coït. L'espoir survient quand elle tombe amoureuse d'un garçon. Mais comme rien ne se passe jamais comme elle le souhaite, il part à l'étranger et leur histoire en reste-là. Un jour, par hasard, elle trouve un mari. Ils ne se marient pas et ne font pas un enfant, Edward, par amour mais par convention, parce que tout le monde le fait. Elle est maltraitée, il lui fait du mal lorsqu'ils font l'amour. Elle a des marques sur le corps mais ses collègues de travail ne le remarquent pas. Au bout de cinq ans, son mari demande le divorce. L'ennui est la cause invoquée. Petite cerise empoisonnée sur le gâteau, depuis plusieurs mois, il s'était mis en couple avec la nourrice engagée à la veille de son départ en Europe où elle était partie pour se ressourcer. Seule, elle tente de reprendre contact avec Ronny car elle sait qu'il sera toujours content de la voir, ce sont ses mots. Après un appel infructueux, elle parvient à lui parler et ils conviennent de se donner rendez-vous pour passer une journée ensemble. Ils passent un bon moment mais à la fin, contrairement à d'habitude, il ne la demande pas en mariage. Surprise, elle l'interroge à ce sujet. Au fait de son mal-être, il ne voulait pas la contrarier. Vexée, elle finit par le forcer à le faire mais il ne s’exécute pas. Elle lui propose de l'épouser : il accepte. Ils conviennent d'un rendez-vous pour se marier vite fait bien fait. Ronny ne viendra jamais. Bafouée, elle part vivre ailleurs pour fuir l'échec. Elle se retrouve toute seule dans une petite ville et trouve un job dans une maison où des mères battues sont logées. Comble du hasard, un jour, elle voit arriver son fils avec la nourrice. Pour ne pas avoir à subir cet affront, elle rentre chez elle, pour voir ses parents et son frère Bobby. Et l'histoire se termine ainsi.

Conseil de lecture
Un jour où il pleut.  

Infos
184 pages, moins de 10 euros.

Tu peux aussi lire : 

dimanche 26 janvier 2014

Avis - Le confident de Hélène Grémillon



Préambule
Je ne me suis pas rendu à la librairie des Guetteurs de vent, dans le onzième arrondissement de Paris pour me procurer Le confident. J'y étais pour une dédicace du New York des écrivains. Mais, quand je me rends dans une librairie j'aime bien déambuler dans les allées pour dénicher des livres. Pour les choisir, je me base sur la couverture, le titre et en troisième, la quatrième de couv'. Là, ce qui m'a plu c'est le fait qu'il y ait du orange sur la couv' et plusieurs éléments dans le résumé dont le fait que ce soit un premier roman et qu'il y ait un suspense psychologique.

J'apprécie les premiers romans, tout comme j'apprécie les premiers disques car ce sont les plus authentiques, les plus vrais, les plus francs. Après, dans les suivants, l'artiste (auteur, musicien) prend du recul et tente de corriger un style, gommer les aspérités et cela donne un résultat plus réfléchi mais moins instinctif.

De quoi ça parle ?


Avis
Je n'avais jamais lu un roman dans la sorte il me semble. Je me suis surpris à le dévorer. Le style d'Hélène Grémillon est fluide et facilite la lecture. Le fond de Seconde Guerre Mondiale est précis et appuyé par de longues recherches. A la fin du bouquin, elle liste les bouquins sur lesquels elle s'est appuyée pour immerger ses lecteurs dans l'histoire. L'histoire est plausible, captivante et pleine de rebondissements. La narratrice ne s'exprime pas beaucoup, l'essentiel du livre se repose sur des lettres rédigées par l'un des personnages du roman. 

L'histoire (spoilers, passez en surbrillance pour lire)
Camille reçoit des lettres anonymes. Dans ces lettres, une histoire est racontée mais elle ignore qu'il s'agit de celle de sa mère. Captivée par ce récit, elle continue à lire et au bout d'un moment comprend qu'il s'agit de l'histoire tragique de sa naissance. C'est l'histoire d'Elisabeth, une femme stérile et frustrée. Elle se prend d'amitié pour la petite Annie qui décide de lui faire un enfant à sa place, avec son mari. De peur qu'elle change d'avis, Elisabeth séquestre Annie jusqu'au jour de l'accouchement. Là, les deux femmes deviennent rivales. Et, à bout, Elisabeth décide de virer Annie du domicile. Puis, pour l'éloigner définitivement, elle lui donne rendez-vous dans un parc pour lui dire que sa fille est morte. Ne supportant pas la douleur, Annie se suicide. Autour de ça, il y a les histoires d'amour d'Annie, son point de vue et aussi celui d'Elisabeth. Pour découvrir les détails, procurez-vous le livre. 

Conseil de lecture

Infos
311 pages
Prix : > 10 euros

dimanche 19 janvier 2014

Court métrage : Gregory Go Boom avec Michael Cera



En compétition pour Sundance 2014.


Avis + Gifs | Rushmore de Wes Anderson



Préambule
J'ai vu beaucoup de films alimentaires. Je pense à Nous York, Pop Redemption, Copains pour toujours 1 et 2 et cetera. C'est triste. Chaque oeuvre, entendre par là morceau de musique, peinture, film, livre devrait être imaginée dans un seul but : être la meilleure possible. Même si le concept de meilleur que induit forcément une sorte de compétition, terme que je vomis du plus profond de mon âme, à moins qu'elle ne soit avec soi-même et dans ce cas-là ça fonctionne. Dans une interview accordée aux Inrocks dans le cadre de la sortie de leur dernier album, les New-Yorkais de Vampire Weekend ont déclaré qu'ils voulaient que chacun des titres de Modern vampires of the city soit un tube. Et leur pari est réussi.

>>> Mon avis sur le dernier album de Vampire Weekend <<<

Wes Anderson semble avoir adopté la même stratégie pour ses films. Moonrise Kingdom, La famille Tenenbaum, A bord du Darjeeling limited sont tous des petits bijoux du septième art. Mais avant de faire tous ces films, il a lancé sa carrière avec Rushmore. Du coup, je l'ai regardé.

>>> Girls S03E01 : les gifs <<<

De quoi ça parle ?
Rushmore raconte l'histoire de Max Fisher, interprété par Jason Schwartzman, un jeune lycéen de Rushmore nul en court mais très impliqué dans les activités extra-scolaires. Il tombe amoureux d'une institutrice de l'école. Problème, Mr Blume (Bill Murray) est amoureux de la même personne.

>>> Girls S03E02 : les gifs <<<

Avis
C'est bien. Très bien. Jason Schwartzman est très bon dans son rôle malgré son jeune âge dans le film. L'histoire est bien écrite, c'est drôle, c'est émouvant, c'est touchant, la bande-originale est au top, bref, c'est à voir un dimanche après-midi pluvieux.

Les gifs







La bande-annonce


samedi 18 janvier 2014

Instagram : les hashtags les plus utilisés en 2013

Instagram ça fonctionne vraiment bien chez les jeunes pour la simple et bonne raison que ce réseau social est basé sur les images. Pas besoin de lire, comme sur Twitter ou sur Facebook, c'est simple, rapide et efficace. C'est pour la même raison que Snapchat est en train de faire le ramdam.

>>> Infographie : Instagram x Les filles x Les selfies <<<

Voici les mots-dièse les plus utilisés en 2013 :


Et les endroits où il y a eu le plus de photos envoyés :


Si tu veux voir tous les chiffres sur Instagram en 2013, c'est par-là : Instagram x 2013

Source : www.todostartups.com

Tu peux aussi regarder :
C'est quoi un selfie ? 
Plutôt Vine ou Instagram ?

Girls S03E02 (gifs)




mardi 14 janvier 2014

Girls S03E01 (gifs)

dimanche 12 janvier 2014

Avis – Peut-on rire de tout ?, de Philippe Geluck




Préambule
Ce livre m'a été offert par @Maxouo8. Le titre me parle car ma réponse à la question est oui. Ma seule limite est la famille. Toutefois, je réserve mes blagues à un nombre restreint de personnes. Sur Twitter je ne blague plus. Avant je le faisais davantage. J'adore Twitter mais le réseau social a ses limites : les inconnus. Sur Facebook, je suis seulement en interaction avec des personnes déjà rencontrées dans la vraie vie, sur Twitter ce n'est pas le cas. Dans la vraie vie, la plus importante et la plus intéressante, je sonde les gens avant de commencer à faire des blagues, je teste. Cela peut prendre une minute, un jour, un mois et quand je sens qu'il y a un terreau fertile pour un humour sans aucune limite, je me lance.

De quoi ça parle ?
Dans ce livre de 157 pages, Philippe Geluck répond à la question Peut-on rire de tout ?, en s'attardant sur différents thèmes :

→ Puis-je rire du physique des gens ?
→ Puis-je rire du malheur des autres ?
→ Puis-je rire des pauvres ?
→ Puis-je rire des vieux ?
→ Puis-je rire des malades ?
→ Puis-je rire des gens hyper-violents
→ Puis-je rire des affamés ?
→ Puis-je rire des patronymes ?
→ Puis-je rire des drogués ?
→ Puis-je rire des riches ?
→ Puis-je rire des handicapés physiques et mentaux ?
→ Puis-je rire du bonheur ?
→ Puis-je rire des jeunes ?
→ Puis-je rire de la femme ?
→ Puis-je rire de l'homosexualité ?
→ Puis-je rire des hommes politiques ?
→ Puis-je rire des étrangers ?
→ Puis-je rire de l'auteur de ce livre ?
→ Puis-je rire de Dieu ?
→ Puis-je rire des Arabes ?
→ Puis-je rire des musulmans ?
→ Puis-je rire des catholiques ?
→ Puis-je rire des Juifs ?
→ Puis-je rire des protestants, des bouddhistes et des hindouistes ?
→ Puis-je rire des Noirs ?
→ Puis-je rire des morts ?
→ Puis-je rire des enfants ?

Avis
Pour commencer, j'ai eu un problème de forme avec ce livre : l'écriture. Ce n'est pas imbuvable mais l'auteur parle comme s'il était à l'oral. Il y a beaucoup de digressions. Elles font, de temps en temps, perdre le fil de la lecture. Mais ce n'est rien de méchant. Sinon, c'est drôle, Philippe Geluck est drôle. J'ai déjà eu l'occasion de m'en rendre compte en le voyant évoluer dans la bande à Ruquier. Je n'ai qu'une retenue. La réponse sur les Juifs. D'après Philippe Geluck les seuls habilités à faire des blagues sur les Juifs, sont les Juifs eux-mêmes, personne d'autre n'a le droit de le faire. Je trouve ça étrange. Si on suit ce raisonnement cela voudrait dire qu'on peut seulement rire de la communauté à laquelle on appartient. Pour moi, ça n'a aucun sens. Mais il précise sa pensée. Ce qu'il explique c'est que quand quelqu'un fait une blague, il doit prouver a priori ou a posteriori qu'il n'a aucune mauvaise intention, or, cela annihile complètement l'effet comique. Concrètement cela se traduit par : ''Loana a déjà enfilé un jeans slim... sur ses doigts. Je n'ai rien contre les grosses hein, j'ai déjà regardé Money Drop et D&Co. '' 


Extrait

L'intro sur les handicapés m'a fait rire et représente plutôt bien le ton du livre.

''Bien sûr qu'on peut rire des handicapés physiques ! Ne sont-ils pas souvent ridicules avec leur boitillement, leur canne blanche qu'ils agitent plus frénétiquement que leur chien la queue, leurs moignons et leurs jambes inertes. Essayez de faire tourner des paraplégiques dans la pub ''Tout le monde se lève pour Danette'', et vous verrez le résultat.''


A qui s'adresse ce livre ?
A ceux qui veulent rigoler. Tout simplement.

Conseil de lecture
Avant un spectacle de Stéphane Guillon, que vous rigoliez au moins une fois pendant votre soirée. 



D'ailleurs, j'ai lu ça dans Uzbek & Rica et ça m'a fait rire :


Prix : 10 euros.

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samedi 11 janvier 2014

Les librairies parisiennes entrent en résistance




Si tu suis un peu l'actualité, tu as pu te rendre compte que les librairies sont en danger. Les responsables ? Les sites marchands : Amazon, PriceMinister & co. Par flemme, les utilisateurs sont de plus en plus à privilégier cette façon de se procurer des bouquins mais ce n'est pas sans conséquences. Cela pousse les libraires indépendants à la faillite. Loin de se laisser abattre, ils s'organisent, notamment à Paris.


Le site Paris Librairies est très efficace. J'ai eu l'occasion de l'utiliser cette semaine pour acheter le dernier livre de François Bégaudeau. Pour voir où il était disponible vers chez moi, j'ai simplement fait une recherche sur le site et il m'a indiqué les endroits où il était déjà arrivé. Simple, rapide et efficace.



Au-delà ça, il y a un point important sur la nécessité de survie des librairies physiques : le lien social. En boutique, les libraires sont à votre disposition pour vous conseiller sur des bouquins à choisir en fonction de vos préférences. D'ailleurs, au Comptoir des mots, dans le XXème arrondissement de Paris, des notes sont directement posées sur les livres. C'est génial, non ?



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vendredi 10 janvier 2014

Avis : Tien Hiang, restaurant chinois végétarien




En allant acheter un livre d'un certain F.B au Comptoir des mots, une librairie située dans le vingtième arrondissement de Paris, nous, avec @GaelleLry, en avons profité pour jeter un coup d'oeil aux autres bouquins et nous sommes tombés sur ça :



Sans tarder, dès le lendemain, nous sommes partis tester Tien Hiang, un restaurant chinois végétarien dont les mérites m'ont été vantés directement par Stéphane de East Side Burgers et indirectement sur Facebook par des types de Toulouse.

Tien Hiang est situé dans une petite rue anonyme, bien cachée. La décoration ne paye pas de mine, c'est simple, efficace pour une pause-déjeuner. Nous sommes rapidement pris en charge, l'accent chinois de la serveuse n'est pas trop prononcé. La table est collante, comme le menu. Mais le menu est également très fourni. 



Difficile de faire son choix parmi tous ces mets savoureux mis à notre disposition. Je ne suis pas courageux, je prends du riz avec du « boeuf ». En ce qui me concerne, j'ai queaphé, j'ai eu un orgasme culinaire, ça m'est arrivé lorsque j'ai mangé pour la première fois à East Side Burgers. C'était vraiment bon, les quantités raisonnables et la sauce délicieuse.



L'avis de Gaëlle
Pour ce qui est des nouilles croustillantes, elles ne sont pas faciles à manger (elles sont vraiment croustillantes!). Le « faux poulet » ressemble à s'y méprendre à celui qui induit un meurtre préalable et c'est assez déconcertant. En dessert, je me suis laissée tenter par un beignet aux bananes et j'en ai encore les doigts qui brillent ! Je conseille vivement ce restaurant qui propose une carte impressionnante et alléchante !

Note : les plats ont été servis en 6 minutes montre en main !!!


Quelques aperçus de la carte :







Infos pratiques
La localisation :  

Agrandir le plan

Tu peux lire aussi :
Le végétarisme en France (infographie + vidéo)

Top 5 des infos méconnues sur Chimène Badi




1. Son visage est en chantier depuis plus longtemps que la Sagrada Familia à Barcelone.

2. C'est la mère de Malala Yousafzai. 



3. En 2004, elle a sorti un single intitulé Je ne sais pas son nom. En fait, elle cherchait le nom du produit qui permet d'avoir une belle peau. Elle ne l'a toujours pas trouvé.

4. Au collège, Chimène était appréciée par les profs de SVT, ils se servaient de son visage pour expliquer les volcans aux autres élèves.

5. Son film préféré ? La guerre des boutons.


Bonus Google

A lire également : 

dimanche 5 janvier 2014

My Téléfoot (TF1) : mon avis sur le premier numéro


Ce dimanche 5 janvier, TF1 a inauguré MyTéléfoot, une sorte de prolongation de l'émission sur le web. Le communiqué de presse parle d'une émission ''100 % digital'' avec des chroniques décalées et une interaction forte avec les diginautes de Telefoot.fr pendant une vingtaine de minutes. 

La première commence avec un sketch de l'humoriste issu du Jamel Comedy Club : Tony Saint Laurent, déjà aperçu dans Faut pas rater ça, sur France 4, lors de la saison télé 2012/2013. Ses blagues sur Gignac qui mange des burgers et les tatouages de Djibril Cissé sont entrecoupées par des relances de Christian Jeanpierre. Le public n'est pas plié en quatre, moi non plus, mais certains internautes ont trouvé ça drôle.




Trop quoi ?

Tony Saint Laurent from Eric Murphy on Vimeo.

Ca enchaîne directement avec Frédéric Calenge reconverti en monsieur Twitter de Téléfoot pour l'occasion. Il propose une chronique sur les vacances des stars de football. On voit Cristiano Ronaldo ou Fernando Torres.



Ensuite, place à l'interview, via Skype, d'un joueur d'une petite équipe qui a permis à son club de se qualifier lors du dernier tour de Coupe de France.

Puis, arrive le meilleur passage de l'émission : La minute belge. C'est une chronique portée par Stéphane Pauwels, un chroniqueur volubile. Il propose un coup de gueule et un coup de cœur. C'est rigolo, il a une bonhommie communicative.



Ensuite, place au Buzz de la semaine où on voit une équipe de football belge s'entraîner aux pénaltys en tirant sur les fesses de mannequins.



Pas le temps de respirer et la prochaine rubrique déboule : 90 secondes pour comprendre. Pour le lancement, c'est un décryptage sur le boxing day. Ca fait fortement penser à ce que fait Damien Cabrespines dans Le Grand Journal de Canal + ou à ce que font Loïc Prigent et Willy Papa dans Le Supplément, sur la même chaîne. Mais seulement sur le ton, sinon, c'est un peu cheap.



MyTelefoot se termine par une revue de presse où Frédéric Calenge annonce deux informations liées au football.



Avis
C'est bien fait. Ca se sent que ça n'a pas été fait à la va-vite mais bien réfléchi. C'est rythmé, très. On n'a pas le temps de respirer. Ca fait beaucoup penser au Before de Canal +. J'ai surtout aimé pour Stéphane Pauwels. J'aime bien Téléfoot, je regarde depuis longtemps (milieu des années 90) et ce qui m'a toujours manqué c'est l'absence de point de vue. Certes Lizarazu lâche deux trois avis de temps en temps mais ce n'est jamais vraiment tranché. Là, Stéphane Pauwels s'est lâché et ça fait du bien. Je ne suis pas naïf, je sais bien que les journalistes de TF1 ne peuvent pas donner leur avis sur certains joueurs au risque de se voir fermer des portes, là le Belge, qui n'a rien à perdre, livre le fond de sa pensée sans ambages.

Précision
Il faut ouvrir le bouton de sa veste quand on est assis. Sinon, ça fait ridicule.



Pour voir l'émission :  MyTéléfoot du 5 janvier 2014